Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enfer Diable Karma

Mes amis, réunis maintenant, nous allons étudier la Loi de la réincarnation ; je souhaite que vous tous tiriez le meilleur profit de ces entretiens. Il est urgent que nous nous efforcions ensemble de comprendre de manière intégrale ce qu’est cette grande Loi.

Le mot réincarnation est assurément très exigeant ; rappelons-nous les dix réincarnations de Vishnu, le Christ cosmique.

Krishna, le grand avatar hindou, naquit environ 1 000 ans avant le Christ ; il n’a jamais dit que tous les animaux intellectuels qui peuplent la face de la terre se réincarnent, il a affirmé instamment que seuls les bouddhas, les grands Dieux, les Deva, les Rois divins., etc., se réincarnent.

En pénétrant de manière plus détaillée dans l’étude de la Loi de la réincarnation, nous pouvons dire avec une entière clarté que la réincarnation de ceux qui ne possèdent pas une individualité sacrée est impossible.

Indiscutablement, seuls les individus sacrés se réincarnent et c’est pour cette raison même qu’au Tibet secret, on a toujours célébré les réincarnations humaines dans de grandes fêtes religieuses.

Au nom de la vérité, je veux affirmer clairement et sans ambages la crue réalité selon laquelle la réincarnation ou réincorporation des âmes devient possible quand on possède l’Embryon d’or, la fleur d’or.

Nous comprenons, en analysant cette question avec une grande attention, que cet Embryon doit être fabriqué de manière délibérée à base de travaux conscients et de souffrances volontaires.

Nous découvrons, sur le terrain purement rétrospectif, l’origine de tous ces éléments infra-humains parmi lesquels est embouteillé le matériau psychique ou matière première, par lequel il est possible d’élaborer la fleur d’or, l’Embryon d’or.

Nous savons déjà, pour l’avoir déjà entendu expliquer ici lors de précédents exposés, que l’humanité, dans un passé très reculé, développa dans son organisme l’abominable organe Kundabuffer (la queue de Satan).

Quand l’humanité perdit cet organe, ses mauvaises conséquences restèrent dans les cinq cylindres de la machine organique (mental, émotion, mouvement, instinct, sexe).

Indubitablement, les très mauvais résultats vinrent construire une espèce de deuxième nature, subjective et inhumaine, que tous les animaux rationnels portent en eux. Il est indiscutable que l’Essence, la matière première avec laquelle nous devons élaborer l’Embryon d’or est restée embouteillée dans cette double nature.

Quand il s’agit sérieusement d’élaborer la fleur d’or, la dissolution de ces agrégats psychiques est vitale.

En d’autres temps, quand les très mauvais résultats de l’abominable organe Kundabuffer ne s’étaient pas spécifiquement développés, il était possible de faire appel au facteur intime qui engendre les élans de la foi, de l’espérance, de l’amour, pour motiver la force ou les forces qui pourraient désintégrer ces éléments subjectifs débutants.

Malheureusement, le facteur de base des élans cités passa par des processus de dégénérescence, conséquence du développement exorbitant des mauvais effets de l’organe Kundabuffer.

Il est certes douloureux que ce facteur engendrant les intimes impulsions relatives à la foi, l’espérance et l’amour, ait dégénéré radicalement.

C’est la raison pour laquelle nous devons en appeler maintenant à l’unique facteur qui ne soit pas perdu.

Je veux me référer instamment à l’Essence, au matériau psychique qui est assurément le fondement, la base, de toute notre organisation psychique.

Libérer cette Essence est urgent, très urgent, urgentissime, si nous voulons sérieusement élaborer la fleur d’or, l’Embryon d’or.

Malheureusement, cette matière première, ce matériau psychique ne prend pas part aux activités routinières de notre mal nommé état de veille.

Il est dommage que ce facteur sur lequel sont établis tous les processus psychiques se trouve enfermé à l’intérieur des zones subconscientes,

Il est vital, urgent et nécessaire d’obtenir que ce facteur sorte de l’état purement subjectif, pour se manifester de manière auto-consciente et objective dans nos activités de la vie quotidienne.

C’est donc à l’intérieur de l’Ego, avec tous ses agrégats psychiques, cette double nature antihumaine, cet appendice infra-humain, qu’est embouteillée l’Essence.

Nous devons, si nous voulons posséder une individualité sacrée, en appeler au bistouri de l’autocritique pour opérer la dissection de toutes les valeurs fausses qui constituent le Moi-même.

On a beaucoup parlé de la compréhension créatrice, il est indispensable de connaître de manière totale, intégrale, tous les défauts psychiques que nous possédons.

Comprendre intellectuellement n’est pas tout ; il est indiscutable, irréfutable que chaque défaut agit dans les 49 niveaux subconscients et infraconscients, et même inconscients.

La compréhension dans tel ou tel niveau n’est pas suffisante ; il est nécessaire et urgent de comprendre nos défauts à fond, il est indispensable de les percer si nous voulons réellement les exterminer, les annihiler.

Néanmoins, la compréhension créatrice, bien qu’elle soit urgente, très urgente, n’est pas tout.

Nous les Gnostiques allons beaucoup plus loin ; nous voulons capturer, appréhender la signification profonde de ce que nous avons compris intégralement.

Il n’est pas possible tant que nous ne sommes pas parvenus à capturer la profonde signification de tel ou tel autre défaut psychologique, d’engendrer ces impulsions intimes qui doivent provoquer des changements radicaux dans notre psyché.

Évidemment, quand nous avons compris l’une ou l’autre erreur de notre psyché, nous sommes dûment préparés pour tel ou tel changement intime ; vient ensuite l’élimination et alors, nous faisons appel à des forces de type supérieur.

Quelqu’un pourrait par exemple avoir compris le défaut de la colère et même, pourrait s’être donné le luxe de capturer sa signification profonde et pourtant continuer avec elle.

Éliminer est différent, parce que le mental peut provoquer divers modes d’action ; il peut étiqueter les défauts, les passer d’un département à un autre de l’entendement, mais il ne peut les altérer fondamentalement.

Nous devons faire appel à un pouvoir supérieur au mental si nous voulons extirper des défauts. Ce pouvoir existe heureusement ; je veux me référer maintenant au feu serpentin, à ce feu sacré qui se développe normalement dans le corps de l’ascète. Si ce pouvoir igné a pu, dans le passé, diviser les hermaphrodites en sexes opposés, il est évident qu’il peut également extirper de notre psyché les éléments infra-humains qui, tels des appendices, constituent en nous une double nature sinistre, terriblement perverse.

Nous avons dit, dans notre œuvre intitulée Le Mystère de la Fleur d’Or, qu’on formait la Perle Séminale avec les premiers pourcentages d’Essence libérée. Nous avons déjà affirmé, dans cette œuvre, qu’à mesure que les différents éléments subjectifs de l’homme même se réduisent en poussière cosmique, la Perle séminale se développe, se convertissant en Embryon d’or, en la Fleur d’or ; c’est là Le Mystère de la Fleur d’Or.

Quant au modus operandi, je ne l’ai que trop expliqué, tant dans ces exposés que dans mes livres passés.

J’ai dit alors que nous devions apprendre à diriger ce feu serpentin, ou rayon de la Kundalini, contre tels ou tels agrégats inhumains, afin de les pulvériser, dans le but de libérer l’Essence.

J’ai expliqué que dans la forge ardente de Vulcain, précisément, nous avions l’occasion de travailler avec la lance d’Achille.

Nous ne pouvons désintégrer ces défauts de type psychologique qu’à l’aide de cette arme sainte, emblème merveilleux de l’électricité sexuelle transcendante.

Celui qui possède l’Embryon d’Or, qui l’a élaboré par des travaux délibérés et des mortifications conscientes, a le droit de se réincarner.

Il est évident que la Fleur d’Or nous confère l’individualité sacrée il ne fait aucun doute que l’Embryon d’or établit en nous un équilibre complet, entre le spirituel et le matériel.

Ceux qui ne possèdent pas encore cet Embryon retournent, reviennent, se réincorporent dans de nouveaux organismes, mais ne se réincarnent pas. Distinguez donc réincarnation et retour. Rares sont ceux qui se réincarnent, des millions sont ceux qui retournent.

Question: Maître, pourriez-vous nous dire quand se développe l’organe Kundabuffer, et dans quel but ?

Samael Aun Weor: Je vais répondre avec le plus grand plaisir à la question qu’a formulée notre sœur secrétaire.

À l’époque du continent Mu ou Lémurie, situé, comme nous l’avons dit dans de précédentes conférences, dans l’océan Pacifique, le développement de cet organe fut nécessaire pour donner une stabilité à l’écorce géologique de la Terre. Comme la machine humaine transforme automatiquement les énergies cosmiques pour les retransmettre aux couches intérieures de l’organisme planétaire dans lequel nous vivons, tout changement s’opérant dans ces machines engendre des résultats déterminés à l’intérieur de notre planète Terre.

C’est à cette époque, il y a quelques dix-huit millions d’années ou un peu plus, que les Cosmocréateurs laissèrent toute liberté au Lucifer interne de chacun, afin qu’il développe cette queue de singe, cet abominable organe Kundabuffer dans chaque organisme humain.

Indubitablement, la transformation énergétique à l’intérieur de l’humain s’altéra avec ce procédé des Cosmocréateurs, engendrant de magnifiques résultats pour la croûte géologique du monde (celle-ci s’est donc stabilisée), mais sinistres pour l’humanité.

Beaucoup plus tard dans le temps, les dieux éliminèrent l’appendice néfaste de l’organisme humain, mais ils ne purent éliminer ses conséquences, car celles-ci, comme nous l’avons déjà dit, se convertirent en une deuxième nature inhumaine et perverse en chacun de nous.

Question: Maître, alors, les conséquences inhumaines que porte aujourd’hui l’humanité dans son organisme sont la faute des Cosmocréateurs ?

Samael Aun Weor: Cette question me parait très intéressante. Les dieux qui intervinrent dans cette affaire commirent quelques erreurs de calcul, et en cela, ce fut leur faute. Je veux que vous sachiez que les dieux se trompent aussi.

Il est clair que dans un futur cosmique, ces ineffables devront payer leur karma cosmique correspondant.

Question: L’Essence étant la seule chose qui constitue notre organisation psychique, vous avez dit, Maître, qu’heureusement, elle ne s’est pas perdue ; ceci signifie-t-il qu’il y a un danger que l’Essence se perde ?

Samael Aun Weor: Je vais répondre à la question de monsieur avec le plus grand plaisir. Avec respect cependant, je me permets de dire à l’auditoire qui m’écoute que la question est quelque peu mal formulée ; je n’ai pas dit que l’Essence est notre organisation psychique ; j’ai seulement voulu affirmer que celle-ci est le facteur de base de toute notre organisation psychique, et ceci est un peu différent.

Il n’est visiblement pas possible que l’Essence se perde et c’est pour cela même que j’affirme qu’elle est heureusement l’unique facteur qui ne s’est pas perdu.

Même si l’Essence embouteillée dans l’Ego devait involuer un certain temps à l’intérieur des Mondes infernaux, il est évident que jamais elle ne se perdrait, car une fois l’Ego dissous, elle serait libre, et disposée comme nous l’avons déjà dit tant de fois, à entrer dans de nouveaux processus évolutifs.

Question: Vénérable Maître, vous mettez l’accent non seulement sur la compréhension, mais aussi sur le fait de devoir découvrir la signification profonde de nos défauts psychologiques. Je comprends donc que la compréhension a pour objet de découvrir le dommage que le défaut peut nous causer en tant qu’obstacle à l’auto-réalisation. Suis-je dans le vrai ?

Samael Aun Weor: La question émise par l’auditoire vaut la peine qu’on y réponde. Compréhension n’est pas identification ; quelqu’un peut bien identifier un défaut psychologique sans l’avoir compris, distinguons donc compréhension et identification.

La notion de compréhension est très élastique ; les degrés de compréhension varient ; il se peut qu’aujourd’hui nous comprenions telle ou telle chose d’une certaine façon et d’une certaine manière, de façon relative et circonstancielle, et que demain nous comprenions mieux.

L’appréhension de la signification profonde de tel ou tel défaut n’est possible qu’au moyen de toutes les parties de notre Être tout entier.

Si quelques parties de notre Être en ont capturé la signification profonde, mais que d’autres parties de notre même Être ne l’ont pas fait, alors, la signification entière et profonde n’a pas non plus été appréhendée unitotalement.

Nous ne devons pas, à propos de leur signification profonde, leur saveur spécifique, former de préconcepts ; ce qu’est la signification profonde de telle ou telle erreur, nous pouvons seulement la vivre directement au moment même, à l’instant adéquat et, pour cela, nous ne pouvons d’aucune manière former des idées préconçues sur ce que pourrait être la profonde signification de nos erreurs psychologiques.

Question: Merci, Maître, pour cette explication qui nous révèle que réellement, la compréhension est une fonction du mental et la profonde signification, une fonction de la conscience. Est-ce vrai ?

Samael Aun Weor: Mes amis, le mental, avec tous ses fonctionnements, est féminin, réceptif, il est absurde de le rendre positif ; il serait sot d’élaborer des idées, des préconceptions, des théories.

Le mental étant un instrument purement passif par nature, il ne pourrait, par lui-même, occuper le poste de la compréhension.

Distinguez la compréhension de ce qu’est l’instrument dont nous nous servons pour nous manifester dans le monde.

Évidemment, la compréhension appartient plus à l’Essence, aux fonctionnements intimes de la conscience, et c’est tout.

La profonde signification de telle ou telle erreur psychologique diffère de la compréhension, par le fait même qu’elle appartient aux diverses perceptions ou expériences directes, vécues par les diverses parties de l’Être unitotal.

Question: Maître, l’homme qui se réincarne peut-il choisir le lieu et la famille où il revient avec la conscience éveillée ?

Samael Aun Weor: Je répondrais avec le plus grand plaisir à cette nouvelle question. Permettez-moi de vous informer, vous tous ici présents, que celui qui possède l’Embryon d’or a de ce fait la conscience éveillée également ; il lui est en ce cas possible de choisir volontairement le signe zodiacal sous lequel il désire se réincorporer, se réincarner, se refaire chair ; il ne lui est pourtant pas possible d’altérer son karma.

Il pourrait sélectionner divers types de naissance, famille, nation, ville, etc., mais toujours en accord avec ses dettes karmiques.

Ceci signifie qu’il pourrait se résoudre à payer telle ou telle dette selon son libre choix ; mais en aucune manière il ne pourrait éviter ces dettes ; il aurait seulement le droit de choisir quelle dette il veut payer d’abord, et c’est tout.

Question: Maître, le Bodhisattva tombé perd-il son Embryon d’Or ?

Samael Aun Weor: Cette question est certes très originale, et il convient donc qu’on y réponde concrètement.

Il est nécessaire de comprendre que l’Embryon d’Or est impérissable, immortel, éternel.

Ainsi, le Bodhisattva tombé peut s’annihiler dans la Neuvième Sphère, passer par le processus de la destruction des corps existentiels supérieurs de l’Être ; pourtant, il ne perdra jamais l’Embryon d’or ; celui-ci, après la destruction radicale ou annihilation définitive de l’Ego resurgira, reviendra à la surface de la terre, à la lumière du soleil, pour recommencer une nouvelle évolution.

Question: Maître, la conscience du Bodhisattva tombé dort-elle ?

Samael Aun Weor: Chers amis, il est clair que quand un Bodhisattva tombe, les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundabuffer ressuscitent en lui, et alors l’Embryon d’Or, la conscience, reste indiscutablement embouteillé dans ces facteurs infra-humains. Le résultat est que la conscience, dans ce cas, perd un bon pourcentage de sa lucidité habituelle, bien qu’elle ne dorme pas radicalement.

Question: Maître, l’homme qui a acquis l’individualité sacrée manque-t-il de désir ?

Samael Aun Weor: Mes amis, si quelqu’un a dissous l’Ego, s’il s’est déségoïstifié, il s’est indiscutablement individualisé, mais le désir est quelque chose de plus profond.

N’importe lequel de vous ici présents pourrait éliminer l’Ego radicalement et acquérir donc l’individualité sacrée, et pourtant continuer à avoir le désir.

Ceci parait vraiment paradoxal, contradictoire et absurde, mais nous devons l’analyser un peu.

Mes amis, le temps réclame beaucoup de choses ; les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundabuffer éliminées, il reste encore les rubans Téléoginoras. Ces dernières peuvent être conservées pleinement dans les Mondes suprasensibles pendant toute la période terrestre si on ne se préoccupe pas de les désintégrer, de les annihiler, de les réduire en poussière cosmique.

Évidemment, ces bandes, telles des pellicules vivantes, correspondent certes à toutes les scènes du désir, à tous les actes luxurieux de cette vie et de toutes nos vies antérieures et si elles ne sont pas désintégrées radicalement, on n’accède pas non plus aux cent pour cent de conscience objective, parce qu’en elles est embouteillée une partie de la conscience.

Désintégrer ces bandes est évidemment un travail d’ordre supérieur qui ne peut être réalisé qu’avec la hache à double tranchant qui figurait dans les temples antiques, au centre de tout labyrinthe sacré, symbole que bien peu ont compris, et à propos duquel on a écrit de manière plus ou moins erronée dans les livres de pseudo-ésotéristes ou pseudo-occultistes.

L’électricité sexuelle transcendante, en tous cas, doit également réduire en poussière les rubans Téléoginoras.

Vous voyez maintenant, mes chers amis, combien il est difficile de pouvoir donner à la conscience sa pleine lucidité et objectivité.

Il est lamentable que l’Essence soit tellement embouteillée dans tant d’éléments variés, subjectifs et infra-humains.

Beaucoup croient malheureusement qu’éveiller la conscience est chose facile, et m’écrivent constamment, en se plaignant parce qu’ils ne sortent pas encore en corps astral, protestant, parce qu’au bout de quelques mois ils n’ont pas encore de pouvoirs, exigeant immédiatement la capacité de vivre de manière lucide et pleine en dehors du corps physique, etc. Ceux qui s’initient à nos études, en général vont à la recherche de pouvoirs et quand ils ne se transforment pas en individus omnipotents à l’instant même, ils cherchent alors le chemin subjectif du spiritisme, ou s’affilient à diverses écoles à la psyché subjective dans le but d’obtenir instantanément les facultés psychiques convoitées.

La pleine objectivité implique la destruction radicale de tout ce que nous portons d’inhumain, l’annihilation d’atomes subconscients ; la mort absolue de la double nature infra-humaine, la pulvérisation radicale de tous les souvenirs du désir.

Ainsi, chers amis, n’importe qui peut avoir atteint l’individualité sacrée sans pour autant être libre du processus du désir. Détruire les rubans Téléoginoras et quelques autres principes que je mentionnerai plus tard signifie extirper de notre psyché jusqu’aux désirs les plus infimes.

Question: Maître, vaut-il la peine d’exercer le droit de se réincarner, une fois que ceci est acquis ?

Samael Aun Weor: Chers messieurs et mesdames qui m’écoutez ; toute illusion est permise aux âmes réincarnantes ; pourtant, il est préférable de s’écrier avec Jésus :

« Mon Père, si cela est possible, que je ne boive pas de ce calice ; mais que ta volonté soit faite et non la mienne. » – Luc 22: 42

En ces instants où je vous parle, ici, dans le bureau de ma propre maison qui est la vôtre, me vient à la mémoire une chose très intéressante ; il m’arriva qu’une nuit, je fus appelé télépathiquement par un groupe de Maîtres de la Vénérable Grande Loge Blanche.

J’abandonnais mon corps physique et toutes les parties de mon Être intime, intégrées et recouvertes des corps existentiels de l’Être, durent accourir à l’appel.

Flottant délicieusement dans l’air, je me posais doucement sur la terrasse d’un grand édifice ; les Adeptes de la fraternité occulte me reçurent avec des exclamations de jubilation, en disant : « L’archange Samaël est venu. » Et, après les embrassades et salutations d’usage, je fus interrogé de la manière suivante : « Toi, en tant qu’avatar de la Nouvelle Ère du Verseau, tu dois nous répondre quant à l’avantage ou à l’inconvénient de remettre à l’humanité terrestre les vaisseaux cosmiques, il y a une grande responsabilité dans ta réponse. »

Agenouillé, je vis alors, à l’aide de mon sens spatial, l’usage que les terriens pourraient faire avec de tels vaisseaux, dans le futur.

L’Œil de Dagma me permit alors de voir, dans ces vaisseaux, dans un futur immédiat, des commerçants, des prostituées, des dictateurs, etc., voyageant vers d’autres planètes du système solaire, apportant la discorde à d’autres coins de l’univers, etc.

Sentant, en ces moments, la responsabilité qui pesait sur mes épaules, je me dirigeais vers mon Père qui est en secret, en lui disant : « Mon Père, si cela est possible, que je ne boive pas de ce calice, mais que ta volonté soit faite et non la mienne. »

Ces paroles vibrèrent dans les neuf Cieux, de sphère en sphère, de monde en monde.

Les années passèrent, et tout se trouva résolu. Mon Père qui est en secret donna la réponse adéquate. Sélection du personnel humain. Remettre ces navires à certains groupes très choisis de l’humanité. Il n’est pas superflu de dire à nos amis que certains groupes humains isolés possèdent déjà cette sorte de véhicules spatiaux.

Dans une région inaccessible de l’Himalaya, où jamais les envahisseurs communistes ne pourraient arriver, existe une Communauté de Lamas qui ont reçu un certain nombre de ces vaisseaux cosmiques dans lesquels ils voyagent vers d’autres mondes de l’espace.

Ces Lamas qui ont eu la joie de recevoir des cadeaux si précieux sont des individus sacrés, des gens qui ont l’Embryon d’or développé, des êtres qui se réincarnent.

Ainsi, mes amis, nous devons toujours faire la volonté du Père, et jamais la nôtre. Ceux qui se réincarnent peuvent choisir, en accord avec la Loi du Karma, les conditions de vie qu’ils veulent, sans sortir naturellement de la Loi karmique ; mais il est préférable que notre Père qui est en secret choisisse pour nous ce qui convient le mieux.

Question: Maître, on nous a dit que les dieux se trompent aussi. Qui alors ne se trompe pas ?

Samael Aun Weor: Mes amis, cette question me parait vraiment importante et nous allons lui donner une réponse adéquate ; je demande toute l’attention de l’auditoire.

Seul le Père qui est en secret ne se trompe pas. Il est infaillible, omniscient et omnipotent.

C’est la raison pour laquelle j’insiste sur la nécessité de faire la volonté du Père dans les cieux, comme sur la Terre.

Quand on oublie le Père qui est en secret, on commet des erreurs. Il est meilleur de consulter et de tout laisser entre les mains du Père.

Question: Maître, quelle est la différence entre l’Embryon d’Or et la conscience ?

Samael Aun Weor: Mes amis, il n’existe aucune différence entre l’Embryon d’or et la conscience, parce qu’il est l’Essence même, organisée, la conscience même rendue objective, libérée radicalement de tout processus subconscient.

Question: Maître, le Maître H.P.B. dit que la seule manière de ne pas souffrir en ce monde est de cesser de se réincarner. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Samael Aun Weor: Je veux que vous sachiez, messieurs, que la félicité absolue ne s’obtient que quand on a Dieu à l’intérieur de soi ; quelqu’un pourrait vivre dans le Nirvana, le Monde de la félicité, mais il ne serait pas heureux s’il n’avait pas Dieu à l’intérieur de lui.

On pourrait cesser de se réincarner, mais si on n’a pas Dieu à l’intérieur, on ne sera pas heureux non plus.

Quelqu’un pourrait vivre dans la prison la plus immonde, au milieu des misères les plus terribles, ou être dans les Mondes infernaux ayant Dieu à l’intérieur de lui, il sera infiniment heureux.

Il n’est pas superflu de vous rappeler, mes amis, que là-bas, dans les Mondes infernaux, vivent quelques Maîtres de compassion, travaillant pour les définitivement perdus, aidant, assistant, mais comme ils ont Dieu à l’intérieur d’eux, ils sont heureux.

Ce chapitre est tiré de Enfer Diable Karma (1974) de Samael Aun Weor.