Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Transformation Radicale

Cet après-midi-là, nous nous trouvions donc assis confortablement sur un des bancs du parc, après notre marche habituelle.

Il y avait une question qui me tracassait depuis longtemps, à savoir la constitution du Soleil, et je profitai de l’admirable opportunité que m’offrait cette belle journée ensoleillée pour demander au Maître Samaël : « Maître, je voudrais profiter de ce que je suis près de vous pour apprendre beaucoup de choses que j’ignore. L’une d’elles concerne la formation et la constitution du Soleil, de quoi il est composé, quelle est sa température, etc., si cela ne vous dérange pas trop Vénérable Maître, j’aimerais que vous me donniez une explication à ce sujet. »

Le Maître, me regardant dans les yeux, et comme devinant l’importance que j’attachais à cette question, acquiesça de la tête. « Je vais t’expliquer et t’enseigner tout cela avec le plus grand plaisir, pour que tu aies au moins une base et que tu puisses le communiquer à tous les frères du Mouvement Gnostique.

Indéniablement, sur le Soleil tout le monde s’est trompé ; et même le Docteur Rudolf Steiner, l’Initié allemand, a fait fausse route concernant l’Astre-Roi qui nous éclaire.

Ainsi, il croyait fermement que le soleil physique n’existe pas ; il a avancé l’idée très saugrenue que ce qui nous éclaire est un groupe d’Êtres Divins qui n’ont rien de matériel, c’est-à-dire que, si par exemple, nous pouvions nous approcher du soleil, nous ne rencontrerions rien physiquement parce que, selon lui, ce qu’il y a là est un groupe d’Êtres ineffables qui irradient leur lumière, cette lumière dont nous bénéficions tous.

C’est la façon de penser de Steiner, il n’a pas voulu se rendre compte que l’esprit et la matière sont en parfait équilibre et que le soleil physique existe, il n’a voulu voir que la partie spirituelle du soleil mais nous devons savoir qu’il existe aussi physiquement. »

J’interrompis le Maître pour l’interroger concrètement sur une chose qui me tenait particulièrement à cœur : « Les hommes de science affirment que le Soleil est une grande boule de feu ou un corps à l’état incandescent qui a une chaleur de plusieurs milliers de degrés, et dont la constitution ignée produit cette chaleur qui parvient jusqu’à nous ; mais ce ne sont que des théories, des hypothèses, et la vérité est que nous ne pouvons rien savoir de certain sur le Soleil, quelle est sa température, de quoi il est fait, etc. Pourriez-vous me donner une explication concrète, Vénérable Maître ? »

« Avec la plus grande joie, mon estimable frère missionnaire. Je m’empresse de répondre à ta question.

Les gens communs et ordinaires croient que le Soleil est une boule de feu incandescent, et cette conception est tout aussi erronée que celle de Steiner, elle est complètement fausse, c’est une manière de penser tout à fait médiévale.

Au Moyen-Âge, on croyait que cet astre qui nous éclaire était une boule de feu, et cette vision erronée a persisté à travers les âges sans que personne ne veuille la remettre en question, ainsi est l’humanité.

Un homme de science, peu importe qui, suppose que le Soleil est un nuage d’hélium également à l’état incandescent, et s’il en était ainsi, alors les planètes du système solaire sortiraient de leur orbite pour se projeter dans l’espace, elles ne graviteraient pas autour du Soleil ; le seul fait que les sphères célestes gravitent autour de ce centre lumineux nous indique en toute clarté qu’il s’agit d’un Soleil physique.

Ce scientifique qui affirme que le Soleil est un nuage d’hélium et qu’il ne pèse rien, se basant sur des calculs erronés, est indubitablement un ignorant diplômé.

Je le demande : si cet homme avait raison, comment les planètes pourraient-elles se maintenir dans leur orbite, quelle force centripète les attirerait, sur quel centre nucléaire ou gravitationnel pourrait se baser le système solaire ? Le fait même que les mondes gravitent autour de cet astre nous indique que cette étoile appelée Soleil pèse beaucoup plus que toutes les planètes du système solaire ; ainsi seulement pouvons-nous nous expliquer que les mondes gravitent autour du Soleil. Mais c’est une chose que les hommes de science ne veulent pas comprendre.

Nous, les occultistes, nous disposons d’instruments merveilleux pour l’investigation de la vie dans les mondes supérieurs : le corps Astral, l’Eidolon, nous permet de voyager d’une planète à l’autre.

Grâce à ce véhicule appelé Eidolon ou corps Astral ou corps Sidéral, je me suis transporté plusieurs fois sur l’Astre-Roi ; par conséquent, je le connais très bien, je sais réellement de quelle façon il fonctionne, de quoi il est fait, comment est sa surface et ce qu’il y a sur lui.

Je peux te dire que le Soleil est un monde gigantesque, énorme, des millions de fois plus gros que la Terre ou que Jupiter, et qu’il a une riche vie minérale, végétale, animale et humaine.

Il a des chaînes de montagnes très élevées, des mers immenses et profondes, des forêts extraordinaires, et ses pôles nord et sud sont recouverts de glace, etc.

Bien que cela paraisse incroyable, il y a des endroits sur le Soleil où l’on pourrait mourir de froid, des montagnes énormes couvertes de neiges éternelles et où il fait extrêmement froid, il y a aussi des climats tempérés très agréables, et des climats chauds ; les côtes, par exemple, les bords de mer, à cause de la basse altitude, sont très chauds.

Ainsi donc, tous les climats existent sur le Soleil. Les habitants du Soleil ne vivent pas dans des villes, ils considèrent absurde le fait de se rassembler dans des villes et je suis entièrement d’accord avec eux, car la vie dans les villes est réellement dommageable et nuisible au plus haut point.

Dans les villes, nous les êtres humains vivons entassés les uns sur les autres dans des édifices à plusieurs étages, dans des maisons collées les unes contre les autres, parmi la fumée des usines et des automobiles, nous meurtrissant mutuellement, nous faisant du mal de façon volontaire ou involontaire, etc.

C’est pour cette raison que les habitants du Soleil ne commettraient jamais la bêtise de vivre dans des villes, ils n’aiment pas les villes, ils préfèrent vivre paisiblement dans les campagnes ; cependant, ils ont construit de petits hameaux où ils font des investigations de type scientifique, mais ces agglomérations sont très petites.

Une fois, me trouvant là dans mon véhicule sidéral, ou corps Astral, je m’entretenais avec un groupe de savants solaires. Ils manifestaient, dans toute leur attitude et leur façon de s’occuper de ma personne, une grande harmonie. Une chose intéressante, malgré le fait que j’étais là dans mon véhicule Astral ou corps Sidéral, ils pouvaient me voir et m’entendre.

Il n’y a pas de doute qu’ils étaient, eux, dans leur corps de chair et d’os, mais malgré qu’ils se trouvaient dans leur corps physique, ils pouvaient me voir comme si j’étais moi aussi dans mon corps physique, c’est-à-dire qu’ils ont leurs facultés de clairvoyance et de clairaudience extraordinairement éveillées.

Nous conversions, donc, assis autour d’une belle table, et après quelque temps ils s’excusèrent car c’était le moment précis, approprié, pour passer à l’observatoire. Je les vis regarder à travers quelques lentilles, je les vis aussi effectuer des calculs mathématiques compliqués.

Ils étaient préoccupés depuis un certain temps, par un système de mondes très éloigné, situé à plusieurs millions d’années-lumière.

Ils s’intéressaient beaucoup à ce réseau planétaire et ils faisaient sur lui une investigation rigoureuse car ils projetaient à ce moment-là d’effectuer une expédition à ces mondes extrêmement éloignés de notre système solaire. Il va sans dire que les habitants du Soleil disposent de merveilleux vaisseaux cosmiques qui peuvent voyager à travers l’espace infini, et ils étaient en train de tracer la route exacte, faisant des calculs très complexes pour pouvoir atteindre avec précision le système de mondes qu’ils voulaient alors reconnaître.

Je suis resté franchement estomaqué, sidéré en voyant leurs extraordinaires télescopes.

Pour parler dans le langage ésotérique, nous pouvons appeler ces télescopes Tescohanos. Un terme assez bizarre, n’est ce pas, Tescohanos ? Cela vous semble un peu fantaisiste, cette idée qu’il y a des habitants sur le Soleil, pas vrai ? Sachez aussi qu’à l’aide de leurs télescopes, ils peuvent observer la planète Terre et toutes les autres planètes du système solaire. Grâce à leurs lentilles, ils peuvent voir non seulement notre monde, mais aussi ses villes et ses maisons. Ils peuvent également voir les gens qui habitent dans chacune des maisons qu’ils veulent examiner, les voir non seulement du point de vue purement physique, mais en outre du point de vue ésotérique ou occulte.

Il leur est parfaitement possible de voir l’aura des personnes, l’état psychologique dans lequel chaque personne se trouve, etc.

Ils n’ignorent pas, donc, l’état désastreux où se trouve notre planète Terre ; ils déplorent l’état lamentable qui est le notre et ils sont animés à notre égard des meilleures intentions, car ils veulent le bien de notre monde. Oui, nous devons reconnaître que l’humanité terrestre est complètement déchue.

Les habitants du Soleil ne veulent avoir aucune relation avec des gens qui possèdent l’Ego, le Moi, le Je, le Soi-même, la Légion de diables.

Ces êtres du Soleil n’entrent en contact qu’avec des personnes bien mortes. Quand je parle de personnes bien mortes, il faut que vous compreniez ce que je veux dire : je ne parle pas de la mort physique mais de la mort de l’Ego.

Lorsque je dis bien mortes, je donne à entendre que les habitants solaires ne désirent entrer en contact qu’avec des personnes qui ont désintégré l’Ego, qui sont mortes à elles-mêmes, au Moi, au Moi-même, qui ne possèdent plus l’Ego, en d’autres termes, qui sont libres du Moi.

Ils ont raison, en cela je suis entièrement d’accord avec eux, parce que ceux qui possèdent l’Ego, qui ont encore le Moi, émettent des vibrations sinistres, fatales, des ondes perverses, diaboliques.

Ces gens contaminés par l’Ego introduisent le désordre partout où ils vont, ces gens emprisonnés dans leur condition égoïque et diabolique ne pourraient jamais vivre en harmonie avec l’infini.

C’est pourquoi les habitants du Soleil ne veulent pas avoir de relations, disons, personnelles, avec des individus ou des gens qui ne sont pas morts à eux-mêmes, qui n’ont pas dissous l’Ego, le Moi.

Il me vient en mémoire certains paysages admirables du Soleil. Il y a là une mer tellement profonde, tellement immense, aux eaux si claires et si belles que j’en suis resté le souffle coupé.

Souvent, dans mon corps Astral, je me rendais dans une baie, à l’aide d’une petite embarcation, et j’y reposais pendant des heures entières ; il n’y a pas de doute qu’en Astral aussi on peut naviguer dans des embarcations faites, naturellement, de matière astrale. On peut également s’introduire dans n’importe quelle embarcation, disons, physique.

N’importe quelle personne qui sait voyager en corps Astral peut faire la même chose, ce qu’il faut, évidemment, c’est devenir conscient, les endormis ne pourraient faire ces choses.

Je trouvais cette baie ravissante, cette mer qui est des millions de fois plus grande que toute la superficie de la Terre : je peux vous assurer que si nous déversions les sept mers de la Terre dans cette immense mer, ce serait comme jeter un verre d’eau dans ce vaste océan.

Le plus grand de nos océans à nous est comme une flaque insignifiante à côté de cette mer colossale qu’il y a sur le Soleil.

De temps en temps je voyais surgir, à la surface, des monstres marins, ils contemplaient un moment l’horizon puis ils replongeaient dans les profondeurs inimaginables de la mer solaire. Ce sont des choses inconcevables pour les terricoles.

Les gens de cette époque pensent que le Soleil est une boule de feu et il n’y a personne qui puisse leur ôter cette idée de la tête. Il faut aller voir le Soleil en Astral, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire.

Par exemple, il existe un chemin secret qui conduit au Temple-Cœur du Soleil. Évidemment, il ne s’agit pas d’un chemin physique, je veux que vous tous me compreniez, ce chemin secret qui conduit au Temple-Cœur du Soleil est un chemin astral, ésotérique, qui n’appartient pas à la matière dense.

Lorsqu’on s’en approche, à la surface du Soleil, la seule chose qu’on aperçoit est un gouffre d’une grande profondeur, un abîme ténébreux ; mais là, tout au fond, dans l’inconnu, on distingue quelques flammes.

À l’aide de mon véhicule Astral, je suis descendu dans ce grand précipice et je suis arrivé jusqu’à ces flammes, il y a là un Grand Être qui nous bénit, c’est le Portier ou Gardien du Temple, il nous bénit avec un rameau d’olivier, et ensuite, par un chemin secret, l’on se dirige vers le Temple-Cœur du Soleil.

On rencontre, dans le Temple-Cœur, les sept Chohans, sept Grands Êtres qui travaillent dans le système solaire.

On y sent le flux et le reflux de la Grande Vie, la systole et la diastole de tout le système dans lequel nous vivons, bougeons et avons notre Être, on peut dire que c’est là le cœur du Soleil, le cœur du système solaire. Car le système solaire, vu du dehors, ressemble à un homme cheminant à travers l’inaltérable espace infini.

Il a des organes fonctionnels, Mars, par exemple, est le foie de notre système solaire, et le Soleil en représente le cœur, mais le cœur proprement dit doit être recherché dans le noyau même de cette masse centrale.

En passant, le rayon le plus puissant du Soleil vibre à l’aurore et appartient à la Kundalini ; à cause de cela, le moment le plus approprié pour pratiquer le Sahaja Maïthuna s’avère être l’aurore, le point du jour.

Les différents élémentaux de la nature se retrouvent aussi sur le Soleil, comme sur toute planète, la vie flue et reflue comme partout ailleurs, avec sa perpétuelle beauté.

Les scientifiques sont persuadés que le Soleil est une boule de feu ou un nuage d’hélium incandescent, ou autre chose du genre, les gens communs et ordinaires voient le Soleil comme un grand brasier dont on ne pourrait se rapprocher sans s’exposer à être brûlé, mais il n’en est rien. Faites l’escalade d’une montagne de cinq milles mètres et vous verrez qu’à cette altitude il est possible de mourir de froid, et si, dans un globe stratosphérique vous vous élevez jusqu’à la stratosphère, il vous faudra un équipement spécial pour ne pas périr de froid ; dans les espaces interplanétaires, la température atteint cent vingt degrés sous zéro.

Il est absolument faux d’affirmer que le Soleil est une boule de feu, c’est un monde extrêmement riche en mines d’uranium, de radium, de cobalt, etc., et comme ce monde est gigantesque, il est clair que la radiation de ses mines est très forte, très puissante. La somme totale de toutes ces mines produit de formidables irradiations, et toutes ces irradiations, toute l’énergie atomique qui provient de ces mines, traverse l’espace interplanétaire, et lorsqu’elles atteignent l’atmosphère terrestre, celle-ci les décompose en lumière, chaleur, couleur et son.

C’est plus précisément la couche supérieure de l’atmosphère terrestre qui se charge d’analyser et décomposer les rayons solaires en lumière, chaleur, couleur et son, mais dans l’espace interplanétaire, il fait un froid intense qui, comme je l’ai dit, atteint facilement 120 degrés sous zéro.

Ainsi donc, ce n’est pas que le Soleil soit une boule de feu, comme le croient les gens communs et ordinaires et comme le supposent à tort certains scientifiques, c’est plutôt qu’il est riche en mines de matières radioactives dont les irradiations se décomposent dans l’atmosphère de la Terre et se transforment en lumière, chaleur, couleur et son. Ces irradiations n’atteignent pas seulement la Terre mais aussi toutes les planètes du système solaire, et sur chacun de ces mondes il se produit la même chose.

Nous devons donc nous ôter une fois pour toutes de la tête ces idées fausses à savoir que le Soleil est une boule de feu. Beaucoup d’astronomes s’amusent à étudier l’auréole, la couronne du Soleil, ils pensent que cette couronne est une masse physique en fusion, de la masse dense incandescente mais il n’en est rien : la couronne du Soleil est une espèce d’aurore boréale formée par l’électricité et le magnétisme de cet astre, c’est tout. »

J’entendais des choses qui n’avaient jamais été dites auparavant, des secrets m’étaient révélés que personne, sur Terre, n’avait jamais entendus, mes identifications d’humanoïde rationnel étaient fortement ébranlées et mes facultés court-circuitées par la stupéfaction. Une question cependant me traversa l’esprit : « Pardonnez-moi, Maître, mais je voudrais vous poser une question : si la Terre n’avait pas d’atmosphère, alors notre planète serait plongée dans l’obscurité ? » À quoi le Maître répondit :

« Oui ! S’il n’y avait aucune espèce d’atmosphère sur Terre, notre planète devrait être un monde obscur. Dans ce cas, on m’objecterait qu’il n’y a pas d’atmosphère sur la lune mais qu’il y a pourtant des moments de lumière et des moments d’obscurité ou, disons, une moitié est éclairée tandis que l’autre est dans l’obscurité, c’est-à-dire, comme on le sait, que le mois lunaire est divisé en une période de lumière et une période d’obscurité, périodes bien connues et dont les astronautes se sont servis lors de leurs expéditions.

En fait, il y a bel et bien une atmosphère sur la lune, il existe une atmosphère, mais raréfiée, et c’est une chose qui a été acceptée officiellement ; il y a une atmosphère raréfiée, éclaircie, et cette atmosphère est parfaitement capable de décomposer les rayons solaires en lumière, chaleur, couleur et son.

Donc, s’il n’y avait pas d’atmosphère sur notre planète Terre, s’il n’y avait pas de décomposition des rayons solaires, nous serions dans les ténèbres ; mais étant donné que la masse dense de la Terre opposerait une résistance aux radiations solaires, de la chaleur serait produite par cette résistance et il serait dès lors possible que cette masse dense, en opposant une résistance à la radiation, resplendisse, transforme la radiation non seulement en chaleur mais aussi en lumière, et alors de toute façon il y aurait de la lumière, mais avec une chaleur insupportable. »

Je revins à la charge avec une autre question : « Maître, vous nous avez dit que sur le Soleil vivent des êtres humains. Pourriez-vous nous dire comment sont ces êtres humains ? »

« Les habitants du Soleil, répondit le Maître, sont des personnes d’une stature approximativement comme celle des êtres humains de la Terre ; les gens du Soleil ressemblent donc aux gens de la Terre, quant à leur taille, néanmoins leur corps est parfait, extrêmement beau et harmonieux ; hommes et femmes vivent dans un état d’harmonie insurpassable, compris ? »

Je voulais profiter de la magnifique opportunité que m’offrait la présence du Maître à mes côtés pour dissiper beaucoup de doutes et préciser des choses sur lesquelles je m’interrogeais. « Vénérable Maître, demandai-je, vous nous avez dit dans vos livres que le Soleil central de notre galaxie est Sirius et qu’il est des milliers de fois plus gros que le Soleil qui nous éclaire. Je voudrais vous demander, Maître : connaissez-vous ce Soleil ? Pourriez-vous nous dire s’il y a de la vie sur ce monde immense et quelle forme elle revêt ? »

« Bien, Sirius est la capitale, disons, de toute cette galaxie dans laquelle nous vivons. Cette galaxie, la Voie Lactée, le Macrocosme, a plusieurs millions de systèmes solaires, et tous les soleils et planètes de la Galaxie tournent autour du Soleil central Sirius.

C’est un Soleil énorme, des milliers et des milliers de fois plus grand que notre Soleil ; ce Soleil central Sirius a un frère jumeau qui est une lune, cinq mille fois plus dense que le plomb.

Cette lune tourne sans cesse autour de Sirius. Donc, Sirius est une étoile double. Il s’avère très intéressant de savoir que le noyau même de cette grande Galaxie se trouve bipolarisé. De Sirius même proviennent toutes ces irradiations qui gouvernent les cieux supérieurs des différents mondes qui composent la Galaxie ; et de son frère jumeau, de cette lune si lourde, cinq mille fois plus dense que le plomb, proviennent toutes ces influences négatives, ténébreuses, qui caractérisent chacun des satellites ou lunes qui tournent autour de leur planète respective, radiations sinistres, fatales qui gouvernent les infradimensions, les plans infernaux.

Il y a une troisième force que nous appellerions neutre, laquelle permet un certain équilibre entre les pouvoirs positifs et négatifs. Vous voyez comment la Galaxie est dûment équilibrée entre la lumière et les ténèbres, entre le positif et le négatif.

Sirius lui-même est un monde gigantesque qui a une riche vie minérale, végétale, animale et humaine. Les habitants de Sirius sont très petits de stature, leur taille ne dépasse pas un mètre, je dirais même qu’ils ont en moyenne un mètre et demi, leur corps est délicat et doté d’une belle prestance, d’une grande harmonie. Ces gens sont de véritables Adeptes de la Fraternité Blanche.

Personne ne peut s’incarner sur Sirius s’il n’a pas atteint le niveau d’un Kumara ; les hommes qui vivent là sont de véritables Dieux.

Ils vivent humblement dans les campagnes, là-bas personne n’aurait l’idée de construire des villes ; édifier des villes et s’y enfermer est le propre des gens non intelligents, jamais les habitants de Sirius ne tomberaient dans une pareille erreur.

Leurs maisons sont humbles et leurs tuniques très simples, chacun sème ses propres aliments car chaque maison a son jardin où les Siriusiens cultivent ses denrées alimentaires et ses fleurs. Tous vivent en paix et en harmonie, les uns avec les autres.

Personne n’aurait l’idée, là-bas, de faire des guerres, ni rien du genre car tout cela est barbare et sauvage. Les habitants de Sirius sont des gens très cultivés, des hommes véritablement illuminés dans le sens le plus profond du mot.

Il y a là aussi l’Église Transcendante, on a le souffle coupé lorsqu’on pénètre dans ce Temple prodigieux ; c’est là qu’officient les grands Initiés de la Galaxie et où j’ai eu l’occasion d’assister plusieurs fois aux Rituels qui y sont célébrés.

On y représente, on y revit constamment le Drame Cosmique, la vie, la passion et la mort du Christ car, comme je l’ai déjà dit, ce Drame est complètement cosmique.

Dans le Temple-Cœur de ce monde gigantesque, de ce Soleil merveilleux, nous rencontrons le Dieu Sirius entouré de tous ses Initiés, ses Disciples. Le Soleil Sirius est réellement la capitale de la grande Galaxie où nous vivons.

C’est un monde d’une splendeur extraordinaire, merveilleux. Bon, assez parlé pour aujourd’hui. »

Déjà le jour tombait, le disque d’or pur du Soleil descendait sur l’horizon et nous devions rentrer ; des couples d’amoureux flânaient dans les allées du parc, au milieu des fleurs rouges, blanches, jaunes et bleues, et des oiseaux volaient joyeusement d’arbre en arbre dans les rayons jaunes du Soleil déclinant.

Des voitures de toute sorte circulaient dans les rues autour du parc, mais, concentré sur les paroles lumineuses du Maître Samaël, je ne percevais rien d’autre. Dans l’enceinte sacrée de ce carré de verdure, je laissais le verbe du Maître, ses vibrations positives, pénétrer par chacune des pores de ma peau ; je me remplissais d’énergie et je me sentais aussi puissant qu’un lion dans la forêt. Je n’avais plus de doutes sur le chemin qui mène à l’Autoréalisation intégrale.

Près d’un Maître illuminé, le temps ne compte plus, les heures passent comme une flèche et l’on ne voit pas le soir arriver.