Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Transformation Radicale

Quelques jours plus tard, le Maître m’emmena au Château de Chapultepec, construit sur le site d’une ancienne ville aztèque, à quelques kilomètres de Mexico. Un ami nous y conduisit en automobile et nous déposa au pied du Château. Avant d’entrer, le Maître tint à me donner quelques explications sur certains aspects ésotériques :

« Bon, ici nous sommes précisément au pied des contreforts rocheux qui abritent le Temple de Chapultepec : c’est un temple en état de Jinas (ou de Djinn). En haut, nous voyons le Château dont parle Krumm-Heller dans son roman Rose-Croix, nous apercevons les tours de la forteresse, les murs percés de fenêtres, et une partie du bois qui entoure la colline.

Là-bas, dans les roches, à l’endroit où se trouve cet arbre (le Maître m’indiquait l’endroit précis), il y a une porte secrète dont les gens ne soupçonnent pas le moins du monde l’existence, pour la bonne raison que cette porte appartient à la quatrième dimension. Tu vois, là, ces gros rochers ? En dessous de ces masses de pierre se trouve le Temple de Chapultepec, il va sans dire que ce temple est en état de Jinas et jamais les gens ne pourront le découvrir, car il se trouve dans la quatrième dimension.

On ne peut pénétrer dans ce temple qu’en corps Astral, ou avec notre corps physique en état de Jinas. C’est un temple merveilleux. Ceux qui le connaissent pour l’avoir visité, savent comment il est. Il a, comme le dit Krumm-Heller, des murs d’or pur, il a son grand autel et son chœur où chantent les Élohim, il a ses gardiens, à la porte, armés de leur épée flamboyante, etc.

Je connais personnellement ce temple et je le considère comme l’un des plus beaux monuments de l’antiquité ; anciennement, on venait ici, à ce temple, depuis l’Atlantide. Il fallait sept jours pour arriver à cette belle cathédrale sacrée, le septième jour exactement on arrivait au temple.

Les Chevaliers-Tigres et les Chevaliers-Aigles connaissaient le temple. Je fais allusion aux Chevaliers Aztèques Nahuals, ils mettaient leur corps en état de Jinas et venaient ici. C’est très curieux la façon dont ils mettaient leur corps en état de Jinas : ils s’assoupissaient, puis, à demi endormis, entre la veille et le sommeil, ils invoquaient le Génie élémental du tigre (ou plutôt du jaguar). Pour cette pratique, ils se couchaient sur une peau de tigre, et lorsqu’ils se sentaient entre la veille et le sommeil, ils invoquaient le Génie du Tigre, et s’imaginant être un tigre, ils se levaient et, imitant le tigre, ils se mettaient à marcher à quatre pattes jusqu’à ce qu’ils parviennent à prendre la figure, l’aspect du tigre, car le corps, lorsqu’il pénètre dans la quatrième dimension, dans la quatrième coordonnée, peut prendre n’importe quelle forme, y compris celle de ce félin.

En arrivant au temple, ils reprenaient leur forme humaine. Ce sont, évidemment, des phénomènes de la quatrième verticale, phénomènes qui seraient irréalisables dans notre monde tridimensionnel. Si un profane nous écoutait en ce moment, s’il nous entendait parler de telles choses, il considérerait que c’est absurde, insensé, mais dans la quatrième verticale toutes ces choses prodigieuses peuvent être réalisées facilement.

Pour moi, ce temple n’est pas une nouveauté, il m’est tout à fait familier, car je suis allé souvent dans ce temple et j’en connais donc très bien la porte d’entrée et l’intérieur, j’ai l’habitude de venir dans ce temple.

Une chose qu’il convient de préciser, c’est que ce temple n’a pas toujours été dans la quatrième dimension, anciennement, il se trouvait dans le monde physique, il était visible et tangible pour les Aztèques, puis, au début de la conquête espagnole, il n’y eut plus d’autres recours que de mettre le temple dans la quatrième verticale pour éviter la profanation. »

Après cette explication, nous sommes passés devant la salle des miroirs et nous sommes montés au Château, juché sur la colline, puis nous avons visité le musée, qui était bondé de gens ; le Maître m’expliquait, salle après salle, les motifs, les tableaux, les peintures, etc., me narrant des anecdotes de ses vies passées en relation avec la Révolution mexicaine, etc.

En sortant du Château, le Maître me désigna un énorme bassin servant de fonts baptismaux et me donna certaines explications sur le symbolisme profond du baptême : le bassin avec l’eau symbolise la pierre avec l’eau de la vie et le baptême lui-même représente en fait un acte de Magie Sexuelle. Le rituel du baptême est donc un engagement symbolique qui devient réalité lorsque l’homme et la femme s’unissent pour les « Noces alchimiques ».

J’aperçus ensuite un symbole vraiment très beau qu’on voit sur le Drapeau National du Mexique, on y voyait un aigle dévorer un serpent, j’en demandai l’explication au Maître.

« Bon, l’Aigle représente un oiseau comme l’oiseau Phénix, comme la blanche Colombe de l’Esprit-Saint, c’est-à-dire qu’il symbolise toujours le Troisième Logos ; le Serpent c’est la Divine Kundalini. L’Aigle dévorant le Serpent, c’est le mariage de Shiva et de Shakti, l’union de la Mère Divine Kundalini avec son époux divin, le très sacré Esprit-Saint, mais pour que cette union puisse être réalisée, il est nécessaire que le Serpent Igné, que la Mère Divine Kundalini nous ait d’abord dévorés.

Parce que si, par exemple, elle était dévorée par le Troisième Logos sans nous avoir dévorés, elle serait alors heureuse avec le Troisième Logos, tous les deux bien intégrés formant un Être unique, là-haut, dans les plans supérieurs, mais nous, nous resterions ici-bas, abandonnés, désemparés et sans espoir d’aucune espèce. C’est pour cela que je te dis qu’il faut d’abord et avant tout éveiller la Kundalini, le Serpent Igné de nos Pouvoirs Magiques, puis la dérouler, la faire monter dans notre colonne vertébrale, et nous devrons ensuite être dévorés par le Serpent pour avoir le droit de jouir des pouvoirs sacrés du Serpent, et il faudra enfin que l’Aigle mange le Serpent.

Après l’union du Serpent avec l’Aigle, nous sommes devenus complets car par l’union de la Mère Divine avec le Saint-Esprit ou Troisième Logos, nous avons réintégré l’Unité de l’Être, nous nous sommes convertis en Kumaras. Voilà, en résumé, le symbolisme de l’Aigle dévorant le Serpent. Il est nécessaire, comme je te l’ai dit, que le Serpent nous dévore, avant qu’il soit lui-même dévoré par l’Aigle, compris ?

Bon, tu connais maintenant le Château de Chapultepec dont parle le Maître Krumm-Heller dans son roman Rose-Croix. Quant à moi, je connais cet endroit depuis un très grand nombre d’années, des milliers d’années, car mes différentes vies passées sont pour moi comme une longue existence, étant donné que je me les rappelle toutes parfaitement.

Je te le dis, je pourrais changer de corps sans avoir besoin de passer par une nouvelle matrice, il me suffirait simplement si je le voulais, de prendre le corps d’une autre personne et ainsi continuer mon chemin. »

En voyant ces dizaines et centaines de personnes qui passaient près de nous, une question me vint à l’esprit : « Ne serait-ce pas merveilleux si tous ces gens qui nous croisent connaissaient votre investiture comme suprême Avatar de cette Ère du Verseau ? Mais ils passent près de vous comme si vous étiez une personne quelconque. »

« Mieux vaut passer inaperçu, dit le Maître Samaël, je préfère m’effacer derrière le Mouvement Gnostique Mexicain, que je suis en train d’édifier au prix d’un formidable effort ; dans peu de temps, nous aurons un statut juridique et ce Mouvement sera très puissant, et il s’étendra de frontière en frontière et d’océan en océan. Quant à moi, comme je te l’ai dit, je m’efforce plutôt de m’effacer, je m’effacerai jusqu’à disparaître, parce que ma personnalité ne m’intéresse pas, ça ne m’intéresse pas de grimper au sommet de l’échelle, ni me mettre en évidence, me distinguer, d’être le premier, etc. Non, ces choses ne m’intéressent pas, seule m’intéresse l’Œuvre.

L’unique chose qui m’intéresse est que l’Œuvre triomphe et ma personnalité doit s’effacer car je considère qu’elle n’a pas la moindre importance, seule compte l’Œuvre à accomplir, c’est tout. »

« Maître, demandai-je encore, pourquoi dans le Suprême Manifeste interdisez-vous aux gens de vous rendre visite ? »

« Pour qu’ils ne se brûlent pas, parce que ceux qui viennent me visiter voudraient me voir assis dans une niche en or ou peut-être crucifié accomplissant de terribles pénitences, vêtu comme un anachorète, portant sac et silice comme les ermites de l’ancien temps, ou avec une barbe jusqu’au nombril, lançant des rayons et des étincelles, la tête enveloppée d’un turban blanc (ou de n’importe quelle couleur), revêtu d’une tunique resplendissante et déambulant avec un air éthéré dans les rues de Mexico. C’est-à-dire que chacun veut me voir conformément à l’image fantaisiste que son mental se fait d’un Maître, et en voyant que j’ai un corps humain, une personnalité humaine adaptée au milieu ambiant où j’ai à travailler et à me développer, il va de soi qu’ils désenchantent.

Ce qui est grave, ce n’est pas qu’ils perdent leurs illusions mais qu’en partant ils se mettent à raconter des choses horribles, faisant du tort à beaucoup de gens, dissolvant les groupes du Mouvement, faisant sortir beaucoup de disciples faibles du chemin où ils pourraient devenir forts ; ils abandonnent le sentier, quittent le vrai chemin. À ce propos, je me rappelle une réponse que le Maître Kout-Humi a faite à l’un de ses disciples avec qui il entretenait une correspondance régulière, lui disant : “Êtes-vous sûr que l’enthousiasme que vous ressentez maintenant et l’ardeur qui vous pousse à désirer me voir ne tombera pas lorsque vous me connaîtrez ?” Par ces paroles tu peux te rendre compte que les Maîtres savent ce que sont les étudiants ou les disciples. Lorsqu’ils rencontrent le Maître personnellement, ils désenchantent et sont déçus, alors il est préférable de ne pas leur faire de tort, ne pas les brûler, sinon ils risquent de quitter le chemin ou de nuire aux groupes, etc. »

En sortant du Château de Chapultepec, nous sommes allés dans le bois qui entoure la colline, contemplant le paysage et respirant le délicieux parfum des arbres et des fleurs. Je posai encore une question au Maître : « Si vous vouliez ou si vous vous proposiez de connaître la vie de chaque être humain, pourriez-vous le faire, Maître ? »

« Naturellement, si je me le propose, je peux connaître la vie de n’importe qui. Mais seulement si je me le propose, car si je ne me le propose pas, il va de soi que je ne peux savoir ce qui ne m’intéresse pas, c’est évident. Personnellement, je ne m’introduis dans la vie de personne, je ne m’arroge pas le droit de fouiller dans la vie privée des gens, sauf lorsqu’il s’agit de connaître certains aspects karmiques d’une personne, et cela dans des cas très spéciaux.

L’humanité tout entière, dans les temps anciens, avait cette faculté, malheureusement, les facultés de l’être humain ont commencé à dégénérer au moment de la submersion du continent Atlante. Après la grande catastrophe Atlante, l’humanité s’est précipitée sur le chemin de la dégénérescence non seulement physique mais aussi psychique.

Les sens s’atrophièrent de façon épouvantable, c’est une chose extrêmement déplorable. Songez qu’au temps jadis, lorsque l’humanité n’était pas tombée dans la sexualité animale, dans le mode animal de reproduction, l’être humain avait une vue très puissante.

En ce temps-là, lorsque l’être humain regardait en direction de l’espace infini, il voyait non seulement les mondes dans leur aspect purement physique, mais il pouvait voir aussi les créatures humaines de ces mondes de l’espace étoilé et, plus encore, il apercevait les Dieux Saints, c’est-à-dire les Génies planétaires des divers systèmes solaires de notre Galaxie.

Beaucoup plus tard, l’être humain perdit cette vue si puissante et alors il n’était plus capable de voir que le monde purement physique, toutefois les Initiés reconquirent leurs facultés et ils pouvaient voir non seulement les Génies planétaires et les humanités des autres mondes, quand ils levaient les yeux vers le ciel, mais ils pouvaient voir aussi parfaitement les mondes qui avaient existé dans le passé et les mondes qui existeraient dans le futur, ils avaient obtenu cela par le moyen de l’Initiation, cela va de soi.

Après la submersion du continent atlante, je le répète, l’humanité s’est précipitée sur le chemin involutif, tant dans le physique que dans le psychique ; de nos jours, l’humanité se trouve dans un état honteux, car les êtres humais ont leurs facultés physiques et psychiques atrophiées, aujourd’hui les gens ne se rendent plus compte des causes de tous les phénomènes qui se produisent autour d’eux, comme au temps de l’Atlantide ou de la Lémurie.

Actuellement, quand une onde mentale passe près de quelqu’un, celui-ci ne se rend pas compte de l’onde qui vient de passer, personne n’est capable de voir les Tattvas comme autrefois, personne ne voit les Tattvas principaux comme Prithvi, Apas, Vayu, Tehas et Akash, moins encore sont-ils capables de percevoir le Tattva Shiva-Shakti. L’humanité s’est précipitée sur une voie complètement involutive et se trouve totalement dégénérée.

C’est une véritable honte et les facultés ont dégénéré précisément par le manque de réflexion et de méditation, surtout que le Sexe est la chose fondamentale et ils ont dégénéré sexuellement.

À l’époque de l’Atlantide et de la Lémurie, les gens savaient accomplir le devoir Parlok de l’Être ; pour parler dans un langage plus compréhensible pour vous, nous dirons qu’ils savaient accomplir parfaitement leur devoir cosmique.

Ce devoir Parlok est extrêmement important étant donné qu’il consiste à ne pas cesser de méditer avant tout sur les informations qui arrivent aux cinq centres de la machine humaine ; c’est-à-dire que nous ne devons pas recevoir les perceptions ou quoi que ce soit de façon inconsciente. »

Les Cinq Centres de la Machine Humaine

« Nous allons commencer par le Centre Intellectuel. Il est absurde de lire un livre d’un bout à l’autre en vingt-quatre heures, puis de le mettre de côté en disant : je connais ce livre. C’est complètement barbare ; par cette manière d’agir, tout ce que l’on obtient c’est de ruiner définitivement le Centre Intellectuel.

Les anciens lisaient seulement une petite partie, une page ou un paragraphe, pas plus, après quoi ils méditaient longtemps sur ce qu’ils avaient lu, ils s’immergeaient dans les mondes supérieurs au moyen de la méditation, pour essayer de capter, d’appréhender, la signification profonde de ce paragraphe qu’ils venaient de lire. C’est ce que faisaient les anciens…

J’ai fait la connaissance, il y a quelque temps, d’un indien Arhuaco du nom de Bernardino Alfaro Torres. Cet indien connaissait mes œuvres, il avait lu le Mariage Parfait et la Révolution de Bel, du moins je croyais qu’il les avait lues car il n’ignorait rien de ce que j’avais écrit dans ces œuvres, mais en réalité l’indien ne les avait pas lues, il les avait étudiées dans les mondes supérieurs, ce qui est très différent.

Les indiens Arhuacos placent mes livres sur leurs autels et leur rendent un culte, ils disent que ce sont des livres de la Mère Nature et ils les étudient dans les mondes supérieurs et c’est de cette façon qu’ils connaissent le contenu de mes livres, non à travers le simple processus intellectif, mais par expérience directe. »

J’interrompis le Maître pour lui demander : « Comment se fait-il que lorsqu’on lit une de vos œuvres, on se sent alors imprégné d’une force puissante ? De quel phénomène s’agit-il ici ? »

« Nous devons nous ouvrir au nouveau ; si l’étudiant, le lecteur, le disciple, s’ouvre au nouveau et étudie l’une de mes œuvres, il connaîtra la révélation contenue en elle, c’est indéniable, il la sentira au plus profond de sa conscience.

Mais ceux qui lisent mes œuvres de façon purement mécanique, ne réussissent qu’à ruiner stupidement leur Centre Intellectuel. Mes œuvres doivent être étudiées en combinant l’étude avec la méditation.

Poursuivons maintenant avec le Centre Moteur. Nous ne devons pas avoir d’habitudes gestuelles inconscientes, nous devons prendre conscience de nos habitudes, des mouvements de notre corps, de ses déplacements, de ses allées et venues de tout aspect qui nous concerne ; nous ne devons rien accepter à l’étourdie, comme ça, sans réflexion, de façon écervelée ; il nous faut devenir conscients de nos mouvements, de toutes nos habitudes de comportement, de tous nos faits et gestes.

De cette façon, nous prenons conscience de tout ce qui parvient au Centre du mouvement, situé dans la région supérieure de la colonne vertébrale.

Passons à présent au Centre Émotionnel situé dans le plexus solaire. Nous devons être conscients de toutes nos émotions. Que dire de ces gens, de ces femmes par exemple qui, lors, des corridas, enlèvent leurs souliers, et leurs sous-vêtements, pour les lancer dans l’arène aux toréadors ? Que dire de tous ces gens qui jettent dans l’arène chapeaux, sacs à main, portefeuilles, etc., en proie à une frénésie délirante ? Ces personnes ne sont-elles pas complètement démentes, hors d’elles-mêmes ?

En effet, c’est ce que l’on appelle une inconscience complète. Les gens qui, lors d’un match de boxe, par exemple, se mettent à faire des choses aberrantes, hurlant et se donnant des coups de poing les uns aux autres, ces gens en arrivent là à cause d’un manque de contrôle sur le Centre Émotionnel, un manque de conscience des impressions, des vibrations qui pénètrent dans ce centre.

Quant au Centre Instinctif, nous devons aussi prendre conscience de nos instincts ; les gens se meuvent par instinct et il y a dans la vie un grand nombre d’instincts, l’instinct de conservation, l’instinct d’autodéfense ou d’attaque, l’instinct de reproduction, la pulsion de vie, etc., mais la plupart des gens sont incapables d’en prendre conscience. Il est cependant nécessaire de devenir conscient de tous les instincts et de toutes les impulsions instinctives.

Nous avons aussi le Centre Sexuel, il est absurde d’avoir une activité sexuelle mécanique et de s’abandonner à la plus abominable fornication. Il nous faut prendre conscience des pulsions sexuelles et diriger l’Énergie sexuelle vers l’éveil de la Conscience. Nous devons donc apprendre à accomplir le devoir Parlok de l’Être, c’est-à-dire que nous devons devenir conscients de toutes les perceptions qui parviennent aux cinq centres de la machine organique.

Le premier Centre, l’Intellectuel, est situé dans le cerveau ; le second, celui du Mouvement, est situé en haut de l’épine dorsale ; le troisième, le Centre Émotionnel, est dans le plexus solaire ; le quatrième, celui des Instincts, est situé à la base des vertèbres inférieures de l’épine dorsale ; enfin le dernier, le Centre Sexuel, se trouve, naturellement, dans le sexe.

Nous devons devenir conscients de toutes les impressions qui parviennent aux cinq cylindres de la machine organique, c’est cela que l’on appelle accomplir le devoir Parlok de l’Être.

Jadis, dans l’Atlantide et la Lémurie, les gens savaient accomplir le devoir Parlok de l’Être, c’est pourquoi ils jouissaient de la perception consciente des mondes supérieurs, ils étaient conscients des causes et des phénomènes qui se produisaient autour d’eux. Par contre, aujourd’hui les gens vivent dans un état d’inconscience épouvantable, ils ne se rendent pas compte des choses les plus simples qui arrivent autour d’eux, c’est vraiment lamentable.

Avec le temps il y aura des Initiés, des gens qui comprendront mieux nos enseignements, ils vivront de façon réflexive, plus autoconsciente.

Bon, je crois que c’est suffisant, nous avons assez parlé pour aujourd’hui, il est temps de prendre le métro, qui nous conduira du bois de Chapultepec à la maison. »

Nous sommes sortis du bois et avons marché quelques rues, jusqu’à une station de métro, et nous avons pris le réseau souterrain ; comme il n’y avait plus de siège libre dans le wagon, le Maître, avec patience et comme n’importe quelle personne dénuée d’importance, resta debout dans un coin, et je me tins à côté de lui.

Puis, en sortant du métro, nous avons fait à pied la distance qui nous séparait de la maison du Maître ; en chemin, il s’arrêta dans une boulangerie, acheta du pain et quelques friandises pour la famille. La Maîtresse Litelantes nous accueillit, cordiale comme toujours, et nous invita à passer aussitôt à table où un repas délicieux nous attendait.