Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de la Dialectique

L’homme qui permet que s’exprime en lui d’une manière spontanée ce qui s’appelle l’autojugement ou le jugement intérieur, sera guidé par la voix de la conscience et marchera sur le droit chemin.

Tout homme soumis à l’autojugement se convertit, de fait et de droit, en un bon citoyen, un bon époux, un bon missionnaire, un bon père, etc.

Pour connaître nos contradictions intimes, il est nécessaire de nous autodécouvrir. Celui qui s’autodécouvre peut travailler avec succès à la dissolution du Moi pluralisé.

Les contradictions intimes sont fondées sur la pluralité du Moi. Les terribles contradictions que nous portons en nous nous rendent malheureusement la vie amère. Nous sommes ouvriers et nous voulons être Potentats, soldats et nous voulons être généraux. Nous pensons à acquérir notre propre maison et après, quand nous l’avons, nous la vendons car nous en sommes fatigués et nous en voulons une autre.

Nous ne sommes contents de rien. Nous cherchons le bonheur dans les idées et celles-ci également défilent et passent. Nous cherchons le bonheur dans la vie en commun avec les amis qui aujourd’hui sont avec nous, et qui demain seront contre nous. Nous voyons donc que tout est illusoire.

Rien dans la vie ne peut nous donner le bonheur. Avec tant de contradictions, nous sommes des misérables.

Il est nécessaire d’en finir avec le Moi pluralisé. Ainsi seulement pourrons-nous en finir avec l’origine secrète de toutes nos contradictions et amertumes

Ceux qui ont déjà dissout le Moi possèdent de fait le CPC.

Dans le monde, il existe beaucoup d’écoles et de systèmes, et beaucoup de gens qui vivent, papillonnant de petite école en petite école, toujours pleins d’intimes contradictions, toujours insatisfaits, cherchant toujours le chemin, et ils ne le trouvent pas, même quand celui-ci est très proche de leurs yeux. Le Moi pluralisé ne leur laisse pas voir le chemin de la vérité et de la vie. Le pire ennemi de l’illumination est le Moi.

Il fut demandé à un maître : « Qu’est-ce que le chemin ? ».

Quelle magnifique montagne !, dit-il, de la montagne où il avait sa retraite.

Je ne vous questionne pas sur la montagne, mais sur le chemin.

Tant que tu ne pourras pas aller au-delà de la montagne, tu ne pourras pas trouver le chemin, répondit le Maître.

Le Moi peut faire aussi de bonnes oeuvres et gagner beaucoup de mérites qui améliorent son caractère psychologique, mais jamais il ne pourra arriver à l’illumination.

Nous devons chercher l’illumination, car tout le reste nous sera donné par surcroît. Il est impossible d’arriver à l’illumination sans avoir le CPC.

Il est impossible d’avoir un Centre Permanent de Conscience sans avoir dissout le Moi pluralisé.

Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.