Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de la Dialectique

Le son du canon, son explosion, détruit les vitres d’une fenêtre. Par ailleurs, une parole douce apaise la colère ou la rage ; mais une parole grossière, inharmonieuse, produit ennui ou mélancolie, tristesse, haine, etc.

On dit que le silence est d’or mais c’est mieux de dire : il est autant incorrect de parler quand on doit se taire que de se taire quand on doit parler !.

Il y a des silences délictueux, il y a des paroles infâmes. On doit calculer avec droiture le résultat des paroles prononcées, car on blesse souvent les autres avec les mots, de façon inconsciente.

Les paroles pleines d’un sens mal intentionné produisent des fornications dans le monde du mental. Et les paroles arythmiques engendrent de la violence dans le monde du mental cosmique.

On ne doit jamais condamner personne avec la parole parce qu’on ne doit jamais juger personne. La médisance, les ragots et la calomnie ont rempli le monde de douleur et d’amertume.

Si nous travaillons avec la Sur-dynamique Sexuelle, il faut comprendre que les énergies créatrices sont exposées à toute sorte de modifications. Ces énergies de la libido peuvent être modifiées en pouvoirs de lumière ou de ténèbres. Tout dépend de la qualité des paroles.

L’homme parfait dit des paroles de perfection. L’étudiant gnostique qui désire suivre le chemin de la Révolution de la Dialectique doit s’habituer à contrôler son langage. Il doit apprendre à manier la parole.

Ce n’est pas ce qui entre par la bouche qui fait du tort à l’homme mais ce qui en sort !. La bouche fournit l’injure, l’intrigue, la diffamation, la calomnie, le débat ; tout ceci est ce qui nuit à l’homme.

Évitons tout type de fanatisme parce qu’avec lui nous causons un grand tort à l’homme, au prochain. Non seulement on blesse les autres avec des paroles grossières ou avec de fines et artistiques ironies, mais aussi avec le ton de la voix, avec l’accent inharmonieux et arythmique.

Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.