Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de Belzébuth

Une fois rompu le maillon principal de la Loge Noire, la révolution de Bel s’étendit sur toute la surface de la terre et le Millénaire commença exactement en l’an 1950.

Les fondements du monde tressaillirent et d’autres mages noirs suivirent l’exemple de « Bel ».

Astaroth, compagnon inséparable de Belzébuth, et Sainte-Marie, compagne de Marielle la grande mage, suivirent également l’exemple de Bel.

La Révolution de « Bel » est en marche ; partout les opprimés se lèvent contre les oppresseurs, et partout il y a des guerres et des rumeurs de guerre. L’ancien ordre, déjà agonisant, s’accroche à la vie, et le nouveau veut naître et vivre.

La Révolution de « Bel » est en marche. L’âge du Verseau s’approche et la tempête des exclusivismes s’est déchaînée avec toute sa fureur. Les partis luttent contre les partis, les religions contre les religions, les nations se lancent dans la guerre et chaque homme se lève contre chaque autre. Tout ce qui est vieux et caduque lutte pour vivre pendant que le nouveau veut s’imposer.

C’est la lutte entre deux époques : l’une qui agonise et l’autre qui naît. Nous entrons dans le Millénaire. L’évolution humaine a échoué : presque tous les hommes qui vivent actuellement sur la terre ont déjà reçu la marque de la bête sur leur front et sont des démons. Les milliards d’âmes qui sont actuellement incarnées sont des âmes démoniaques, des âmes perverses. Seule une petite poignée d’âmes se sauvera.

L’astral était rempli de millions de démons qui luttaient terriblement pour gagner la grande bataille et établir leur gouvernement mondial, tel qu’il figure dans les protocoles de Sion.

Yahvé et sa loge noire étaient déjà sur le point de triompher totalement sur la terre, tout marchait selon leurs plans.

La tempête était à son apogée. L’âge du Verseau s’approchait et il n’y avait pas un rayon d’espoir parmi les ténèbres de la haine.

La seconde guerre mondiale venait de se terminer et des millions d’âmes qui s’étaient désincarnées dans les différents champs de bataille de la guerre demeuraient dans notre environnement astral, encore assoiffées de sang.

Ce fut alors que la vénérable Loge Blanche remit dans mes mains la clé de l’abîme et une grande chaîne pour que s’accomplisse le premier verset du chapitre 20 de l’Apocalypse, qui dit :

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main ». – Apocalypse 20:1

Et je reçus l’ordre des seigneurs du Karma d’enfermer Yahvé et tous les mages noirs dans l’abîme.

La tâche était vraiment accablante pour moi, mais je me sentis omnipotent du fait que les vénérables maîtres, après m’avoir soumis aux terribles épreuves de l’initiation, me remirent l’épée de la justice et le cheval blanc. On me conféra le plus grand honneur pour un être humain, celui de « juger » et d’initier l’ère du Verseau.

Et l’on me mit un bandeau sur la cuisse, sur lequel était écrit en langage symbolique : « Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs » pour que s’accomplisse le verset 16 du chapitre 19 de l’Apocalypse, qui dit :

« Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

Je porte ce bandeau sur la cuisse pour signifier que le pouvoir de l’être humain se trouve dans le sexe et, en conséquence on me donna la mission d’enseigner à l’humanité pour la première fois de la vie, les terribles secrets du sexe. C’est pour cela que l’Intime » ou « moi supérieur » de celui qui écrit ces lignes, porte ce bandeau sur la cuisse ; ce bandeau symbolise ma mission dans ce sens.

Lorsqu’arriva la nuit où je devais obéir à l’ordre de capturer Yahvé, je marchai avec tous mes disciples en rigoureuse formation militaire, lançant des acclamations à Yahvé, nous le cernâmes et capturâmes par surprise. Il était convaincu que nous venions pour le fêter, c’est pourquoi il ne nous échappa pas.

Nous l’enfermâmes ensuite dans l’Avitchi de la lune noire. Sept portes atomiques de fer conduisent à ce plan de conscience et sur la grande porte externe est accrochée en permanence l’épée avec laquelle Michel vainquit Luzbel et toutes les légions ténébreuses des antiques périodes cosmiques.

Les mages noirs sont horrifiés en voyant cette épée. Yahvé avait un Karma très grave, car il fut l’auteur secret de la crucifixion du Christ et le responsable direct de l’échec de l’évolution humaine sur la terre. Cette vieille dette, il devait irrémédiablement la payer, car personne ne peut se moquer de la loi impunément.

Les seigneurs du Karma me remirent une énorme et lourde croix couverte d’épines afin de crucifier Yahvé la tête vers le bas et les pieds vers le haut, car il crucifia le Christ et son Karma devait maintenant entrer en action.

J’obéis donc à l’ordre et l’attachai sur la croix la tête en bas et les pieds en haut.

Ainsi s’accomplirent les versets 2 et 3 de l’Apocalypse, chapitre 20, qui disent :

« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans ».

« Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps ».

Mille ans signifient plusieurs milliers d’années. Javhé et ses gens resteront dans l’abîme pendant tout le cycle lumineux du Verseau. Dans le cycle du Capricorne, on leur offrira l’ultime opportunité sur notre terre pour qu’ils se repentent.

Les mots, « Dragon », « Diable » et « Satan » sont des mots individuels et génériques, parce qu’ils symbolisent Yahvé et les milliards d’âmes que moi, Aun Weor, je suis en train d’enfermer dans l’abîme.

En localisant le mal du monde, je pus me rendre compte que toute la méchanceté de l’Asie avait son foyer principal en Chine et que toute la méchanceté occidentale avait son foyer principal à Rome. Je me souvins qu’on tue la couleuvre par la tête et je commençai par emmener à l’abîme tous les Hiérarques des autres périodes cosmiques avec leurs milliards de démons.

Et je vis Luzbel avec sa tunique et son turban rouges ; il portait enroulé sur la pointe de sa queue un très vieux parchemin.

Je vis Ahriman l’auteur du grossier matérialisme. Ahriman porte une tunique et un bonnet rouge.

Je vis Lucifuge Rofocale, auteur de l’argent.

Je vis Orhuarpa, le fondateur des mystères du soleil ténébreux de l’Atlantide.

Je vis Baël, le pôle contraire du lumineux ange Adonaï. Le Roi Baël porte une couronne, et dans sa caverne du désert il donnait à ses disciples les enseignements contenus dans un grand livre.

Et je vis les soldats de Yahvé qui assassinèrent le Christ. Je me déguisai en vieillard et en mage noir pour convaincre Luzbel que son patron Yahvé l’appelait auprès de lui avec toutes ses légions.

Je dansai devant eux et peu à peu, je les conduisis à l’abîme.

C’est ainsi que tombèrent Lucifer et ses légions, Ahriman et ses légions, Lucifuge et ses légions, Orhuarpa et ses légions, Baël et ses légions, « Baal Peor » et ses légions.

Devant ces chefs, je fis des merveilles : je dansai, je chantai, je jouai des timbales, etc., je fis tout ce qui était à ma disposition pour nettoyer l’atmosphère du monde. J’utilisai toutes mes connaissances les plus anciennes pour enfermer ces milliards de démons qui tenaient déjà le monde dans leurs griffes.

Je me déguisai de mille manières pour pouvoir amener les mages noirs à l’abîme.

Et tous ces mages noirs avec leurs gens me livrèrent de grands combats dans la lumière astrale, et moi, monté sur un cheval blanc, avec l’épée de la justice dans la bouche, je les vainquis. Et ainsi s’accomplirent les versets 15 et 19 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui disent :

« De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout puissant ».

« Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée ».

Toutes ces merveilles, l’Être Réel de celui qui écrit ces lignes les réalisa et les réalisa bien.

Celui qui écrit cela est uniquement l’humble et fruste personnalité du maître Aun Weor. Ce maître est mon « moi divin », c’est-à-dire mon « Intime », mon « Être réel », ma « Monade ».

Et je nettoyai la Chine et je nettoyai l’occident, et les mages noirs de la Chine et de l’Occident furent aussi nombreux que les sables de la mer.

Tous les mages noirs de la Chine dépendaient des ordres de la Loge Noire appelée le Dragon Noir.

Et tous les mages noirs d’occident dépendaient d’un certain mage noir de Rome (le Pape).

Et des millions de morts de la seconde guerre mondiale tombèrent dans l’abîme.

Et des millions de prêtres catholiques et des centaines de pontifes romains tombèrent dans l’abîme et restèrent enfermés dans l’abîme. Tous les temples noirs, toutes les salles se retrouvèrent vides.

Et les seigneurs du Karma établirent un tribunal dans l’Avitchi, et on me donna le pouvoir de juger ces mages noirs et de leur appliquer des châtiments.

Et ainsi s’accomplit le verset 11 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui dit :

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice ».

Nous remplirions d’énormes volumes si nous relations minutieusement toutes les scènes et toutes les choses que je fis pour pouvoir nettoyer la terre de tant de méchanceté. Si nous n’avions pas fait cela, il aurait été impossible d’initier la lumineuse ère du Verseau. Moi, Aun Weor, je suis le grand Avatar du Verseau, je suis en train d’accomplir fidèlement ma mission et je remercie profondément les maîtres de l’honneur qu’ils m’ont conféré : je suis l’initiateur de la nouvelle ère.

Et les maîtres déposèrent sur ma tête beaucoup de diadèmes brillants et mon vêtement semblait se teindre de sang au milieu de la bataille. Et ainsi s’accomplirent les versets 12 et 13 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui disent :

« Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ».

« Et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu ».

Dans ce nom, Parole de Dieu, se cache le nom de mon « moi supérieur » (Être Réel, NdT), car la Bible est hautement symbolique.

Dieu se représente par la monosyllabe Aun, et les deux « V » de verbe (VerVo, prononciation de verbo en espagnol, NdT) forment le W qui, uni aux trois autres lettres restantes du mot verbe forme le Weor. C’est ainsi que le nom Aun Weor est caché dans l’expression « Verbe de Dieu ».

Et c’est à dessein que mon nom fut occulté à l’intérieur de cette expression, car cette mission, je l’ai accomplie avec la « parole perdue », avec le verbe de Dieu, avec la phrase qui s’appuie sur le fiat lumineux et spermatique du premier instant, sur le sifflement du « Fohat ». Et après toutes ces choses, le plan astral fut nettoyé des mages noirs.

La parole perdue de la Loge Noire « Mathrem », qui figure dans la monographie du 9e degré de l’Amorc, les a protégé des millions d’années dans le voile de l’obscurité, mais maintenant que le millénaire est arrivé, elle ne les protègera plus.

Les Dieux jugèrent la « Grande Prostituée » avec le numéro 6 et la trouvèrent indigne. La sentence des Dieux fut : à l’abîme, à l’abîme, à l’abîme.

Le plan astral fut purifié, des millions d’âmes humaines tombèrent dans l’abîme ; mais, dans le plan physique restaient des milliards de démons en chair et en os. C’est alors que les Dieux jugèrent la grande prostituée pour la lancer à l’abîme.

La troisième guerre est inévitable et les gens mourront par millions, comme les sables de la mer, pour que s’accomplissent les versets 17 et 18 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui disent :

« Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands ».

Les hommes mourront par millions comme les sables de la mer et le colosse du nord payera son Karma. Il y aura la guerre entre l’orient et l’occident pour le bien de l’humanité, ainsi parle le Seigneur Jéhovah : « Les âmes démoniaques des morts de la troisième guerre iront à l’abîme ».

À partir de 1950, on ne donnera de corps physique qu’aux âmes dûment préparées pour vivre dans l’âge du « Verseau ». Notre planète se retrouvera presque inhabitée, mais des millions d’habitants d’une autre planète viendront illuminer l’ère du Verseau.

Dans notre livre « Le Mariage Parfait », nous avons déjà parlé des soucoupes volantes, et avons expliqué que ce sont des vaisseaux volants dans lesquels viendront les instructeurs du Verseau.

Dans l’Avitchi de la Lune noire sont en train de s’établir les êtres de notre terre avec les mêmes coutumes que celles qu’ils avaient ici. Ils y ont formé une atmosphère comme celle qu’ils avaient ici.

Et les milliards d’âmes démoniaques obéissent aux Hiérarques de la Loge noire.

Là bas, on voit partout les tables divinatoires, les fameuses figures magiques de Phurbu sur la tortue carrée, les plaques et les tables de sacrifice, les cercles de « Chinsreg ».

Tous ces mages noirs ont éveillé la Kundalini négativement et cohabitent sans cesse pour pratiquer la magie sexuelle noire qu’enseigne Omar Cherenzi Lind, pour donner de la force à leur Kundalini négative.

Car comme nous l’avons déjà dit dans cet ouvrage, il y a deux magies sexuelles : l’une qui crée pour la vie et l’autre qui crée pour la mort. La première est magie blanche et la seconde est magie noire.

Au début, ces mages noirs firent des milliers de tentatives pour s’échapper de l’Avitchi, mais toutes leurs tentatives échouèrent.

C’est qu’ils croyaient, au début, que l’Avitchi était une sorte de caverne ou quelque chose du genre, et maintenant ils sont en train de se rendre compte que l’Avitchi est un plan de la nature analogue à l’atmosphère physique de la terre. Ainsi donc, ils firent des millions d’expériences et consultèrent leurs livres sans obtenir de résultat : toutes leurs connaissances ne leur servirent à rien.

Et là, ils demeureront jusqu’à l’âge du Capricorne où on leur offrira l’ultime opportunité de se repentir de leurs méchancetés.

Le feu transforme tout, car c’est du feu que tout est sorti c’est au feu que tout retourne.

La rédemption de l’homme est dans le feu. Le Fohat transforme tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera.

Nous avons vaincu la mort et nous sommes immortels. L’épée de Damoclès se lève, menaçante contre le cadavre muet. Le monde est dans le feu de l’Alchimie et les scories tombent à l’abîme.

J’ai terminé ce livre au milieu de la tempête. Les canons grondent, la terre tremble, on entend le terrible roulement du tonnerre, et dans le gémissement épouvantable de l’ouragan, on entend des voix de majesté et des paroles terribles.

La terre est en flammes et le Fohat siffle incessamment, et au-dessus du terrible sifflement du Fohat, on entend la sentence des Dieux du feu :

À l’abîme !

À l’abîme !

À l’abîme !

Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.