Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie

Le genre de clairvoyance le plus élevé qui soit dans l’Univers, c’est la Conscience. Tous les Avatars ou Messagers des mondes supérieurs ont été des clairvoyants supraconscients. Hermès Trismégiste, Rama Krishna, Bouddha, Jésus-Christ, étaient des êtres supraconscients, des messagers des mondes supérieurs, des initiateurs de nouvelles ères dans l’évolution historique.

Imagination, Inspiration et Intuition sont les trois chemins obligatoires et successifs de l’Initiation. Nous allons examiner séparément chacun de ces trois échelons.

Imagination

Commençons par l’imagination : pour le Sage, imaginer c’est voir. L’Imagination est la « translucidité » de l’Ame.

L’important est d’apprendre à concentrer sa pensée sur une seule chose. Celui qui apprend à penser à une seule chose peut accomplir merveilles et prodiges. Le disciple qui veut parvenir à la Connaissance Imaginative doit savoir méditer profondément.

Voici le meilleur exercice pour atteindre la Connaissance imaginative : assis devant une plante, nous nous concentrons sur elle jusqu’à oublier tout ce qui n’est pas cette plante. Puis, fermant les yeux, nous nous assoupissons en gardant dans notre imagination la forme, l’aspect de la plante, sa structure, son parfum et sa couleur.

L’étudiant doit susciter le sommeil pendant cette pratique ; tout en glissant dans le sommeil, il méditera profondément sur la constitution interne du végétal. Il imaginera les cellules vivantes de la plante. La cellule végétale possède un protoplasme, une membrane et un noyau. Le protoplasme est une substance visqueuse, élastique et transparente très semblable au blanc d’oeuf (une matière albuminoïde). Le disciple assoupi doit méditer sur les quatre éléments fondamentaux du protoplasme de la cellule végétale ; ces quatre éléments sont : le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote (ou nitrogène).

La membrane est une substance merveilleuse et incolore qui s’avère totalement insoluble dans l’eau. Cette substance est la fameuse cellulose.

Toujours bien concentré, le disciple imaginera le noyau de la cellule comme un infime corpuscule où palpite la grande vie universelle. A l’intérieur du noyau, il y a le filament nucléaire, le liquide nucléaire et les nucléoles, le tout entouré de la membrane nucléaire. Les nucléoles sont des corpuscules infinitésimaux pleins d’éclat et de beauté, produits résiduels des réactions incessantes de l’organisme végétal.

Le disciple bien concentré doit imaginer avec toute la précision logique requise, toutes les substances minérales et les combinaisons organiques qui s’effectuent harmonieusement dans le protoplasme cellulaire de la plante. Pensez aux granules d’amidon et à la prodigieuse chlorophylle sans laquelle il serait impossible à la plante d’effectuer des synthèses organiques parfaites. La chlorophylle se présente sous une forme granulée, avec un pigment d’une belle couleur jaune (xanthophylle) et elle est fixée dans des corpuscules appelés chloroplastes. Sous les rayons solaires, la chlorophylle se colore de ce vert si précieux du végétal. La plante entière est une communauté cellulaire d’une perfection incalculable. L’étudiant méditera sur la perfection de la plante et sur tous ses savants processus organiques, dans un état de béatitude mystique et de ravissement devant tant de beauté.

Le mystique ne peut que s’extasier en observant tous les phénomènes de nutrition, d’échange et de reproduction de chaque cellule végétale.

Contemplons le calice d’une fleur : nous y voyons ses organes sexuels. Ici se trouvent les étamines avec leur pollen – l’élément reproducteur masculin. Là il y a le pistil ou gynécée, le très précieux organe féminin, avec son ovaire, son style et son stigmate.

L’ovaire est un sac rempli d’ovules. Les étamines (l’organe mâle) peuvent occuper différentes positions par rapport au pistil : insertion en dessous de l’ovaire, autour de l’ovaire ou au-dessus de l’ovaire.

La fécondation s’effectue par la fusion des gamètes féminins et des gamètes masculins. Le pollen, gamète masculin, après être sorti de l’anthère, parvient au stigmate de la fleur et finit par atteindre l’ovaire où l’ovule, gamète féminin, l’attend anxieusement.

La graine est le sublime ovule qui, après avoir été fécondé, se transforme et grossit, puis tombe en terre, donnant naissance à une nouvelle plante. Que l’étudiant remonte maintenant à l’époque où la plante sur laquelle il est en train de méditer n’était encore qu’une petite tige délicate sortant à peine de terre. Qu’il l’imagine croissant lentement jusqu’à la voir, à l’aide de l’imagination, produisant des branches, des feuilles et des fleurs. Qu’il se rappelle aussi que tout ce qui naît doit mourir : il imaginera ainsi le processus de la mort de la plante ; ses fleurs se fanent, ses feuilles sèchent et le vent les emporte, et il ne reste à la fin que quelques branches sèches.

Ce processus de la naissance et de la mort est admirable. Lorsqu’on médite sur tout ce processus de la naissance et de la mort d’une plante, quand on médite sur cette merveilleuse vie du végétal, si la concentration est parfaite et si le sommeil est devenu profond, alors les chakras du corps astral tournent, vibrent et se développent.

La méditation doit être correcte. Le mental sera bien concentré. Il faut que la pensée soit logique et la conception exacte, afin que les sens internes se développent de façon absolument parfaite.

Toute incohérence, tout manque de logique et d’équilibre mental obstrue et endommage l’évolution et le progrès des chakras, disques ou fleurs de lotus du corps astral. L’étudiant doit faire preuve de beaucoup de patience parce que la moindre réaction d’impatience le conduira à l’échec. Nous avons besoin de patience, de volonté, de ténacité et d’une foi absolument consciente. Un beau jour, au milieu des songes surgira pendant la méditation un tableau lointain, un paysage de la grande nature, un visage, etc. C’est le signe que nous progressons…

L’étudiant s’élève ainsi lentement à la Connaissance imaginative. Il déchire peu à peu le « voile d’Isis ».

Un jour, la plante sur laquelle il médite disparaît et il voit, à la place du végétal, un bel enfant. Cet enfant est l’Elémental de la plante, l’Ame végétale.

Plus tard, sa conscience s’éveillera pendant son sommeil et alors il pourra dire : « Je suis en corps astral ».

C’est ainsi que sa conscience s’éveille peu à peu. Tout en cheminant sur cette voie, le disciple acquiert, à un moment donné, la « Conscience continue ». Lorsque l’étudiant jouit d’une conscience permanente, il ne rêve plus, il ne peut plus rêver, parce que sa conscience est éveillée. Alors, tandis que son corps est en train de dormir, il se meut consciemment dans les mondes supérieurs.

La méditation exacte éveille les sens internes et produit une transformation totale des corps internes. Celui qui éveille sa conscience est arrivé à la Connaissance imaginative. Il se promène dans le monde des images symboliques.

Ces symboles qu’il voyait avant lorsqu’il rêvait, il les voit maintenant sans rêver ; avant il les voyait avec la conscience endormie, à présent il se déplace parmi eux avec la conscience de l’état de veille, pendant que son corps physique se trouve profondément endormi. En parvenant à la Connaissance imaginative, l’étudiant voit les symboles mais ne les comprend pas. Il comprend que la nature tout entière est une écriture vivante qu’il ne connaît pas. Il lui faut s’élever à la Connaissance inspirée pour pouvoir interpréter les symboles sacrés de la grande nature.

L’Inspiration

Nous allons étudier à présent l’Inspiration. La Connaissance inspirée nous confère le pouvoir d’interpréter les symboles de la grande nature. L’interprétation des symboles est très délicate. Beaucoup de clairvoyants, nous l’avons vu, sont devenus des meurtriers ou sont tombés dans le délit de la calomnie publique pour n’avoir pas su interpréter correctement ces symboles.

Les symboles doivent être analysés froidement, sans superstition, sans malice ni défiance, ni orgueil, ni vanité, sans fanatisme ni préjugé, sans préconceptions, sans haine ni envie, ni convoitise, ni jalousie, etc. Tous ces défauts relèvent du Je, du Moi, de l’Ego réincarnant.

Lorsque le Moi intervient, traduisant, interprétant les symboles, il altère alors la signification de l’écriture secrète et le clairvoyant risque de tomber dans le délit, ce qui peut le conduire en prison.

L’interprétation doit être rigoureusement analytique, hautement scientifique et essentiellement mystique. Il faut apprendre à voir et à interpréter sans l’intervention du Je, en l’absence du Moi.

Beaucoup de mystiques trouvent étrange que nous, les frères du mouvement gnostique international, parlions de la divine clairvoyance avec le Code pénal à la main. Ceux qui pensent ainsi considèrent la spiritualité comme une chose qui n’a aucune relation avec la vie quotidienne. Ces personnes marchent mal sur la Voie, elles sont dans l’erreur, elles ignorent que dans les mondes supérieurs chaque Ame est le résultat exact de la vie quotidienne que nous menons tous dans cette « vallée de larmes ».

Si nos paroles, nos pensées et nos actes ne sont pas corrects, ne sont pas justes, alors le résultat apparaît dans les mondes internes et la Loi tombe sur nous.

La Loi est la Loi. L’ignorance de la Loi ne dispense personne de l’accomplir. Le pire péché est l’ignorance. Enseigner à celui qui ne sait pas est une oeuvre miséricordieuse. Sur les épaules du clairvoyant pèse toute la formidable responsabilité de la Loi.

Il faut savoir interpréter les symboles de la grande nature en l’absence absolue du Moi. Nous devons cependant intensifier l’auto-critique, car lorsque le Moi du clairvoyant pense qu’il sait beaucoup de choses, il se sent alors lui-même infaillible, omniscient, savant, et le clairvoyant va même jusqu’à s’imaginer qu’il voit et interprète en l’absence du Moi. Les clairvoyants de ce genre fortifient tellement le Moi qu’ils finissent par devenir des démons terriblement pervers. Quand un clairvoyant de cette sorte voit son propre Dieu interne, il traduit sa vision selon son critérium ténébreux et s’exclame : « Je vais très bien ».

Il faut savoir interpréter en nous basant sur la loi des analogies philosophiques, sur la loi des correspondances et de la Kabbale numérique. Nous recommandons incidemment le livre : La Kabbale mystique, de Dion Fortune. C’est un livre merveilleux ; étudiez-le !

Celui qui a de la haine, du ressentiment, de la jalousie, de l’envie, de l’orgueil, etc., ne réussira pas à s’élever au second échelon, appelé la Connaissance inspirée.

Lorsque nous nous élevons à la Connaissance inspirée, nous saisissons et comprenons qu’il n’existe pas de relation accidentelle des objets entre eux. En réalité, tous les phénomènes de la nature et tous les objets se trouvent intimement et organiquement reliés, dépendant intérieurement les uns des autres et se conditionnant mutuellement. Aucun phénomène de la nature ne peut être compris intégralement si nous le considérons isolément.

Tout est en mouvement incessant, tout change, rien n’est immobile.

En tout objet existe une lutte interne. L’objet est positif et négatif à la fois. Le quantitatif se transforme en qualitatif. L’évolution est un processus de complication de l’énergie.

La Connaissance inspirée nous permet de connaître l’interrelation entre tout ce qui est, ce qui a été et ce qui sera.

La matière n’est autre que de l’énergie condensée. Les infinies modifications de l’énergie sont absolument inconnues tant du matérialisme historique que du matérialisme dialectique.

L’énergie est égale à la masse multipliée par la vitesse de la lumière au carré (E = mc2). Nous, les gnostiques, nous nous dissocions de la lutte antithétique qui perdure entre la métaphysique et le matérialisme dialectique. Ce sont les deux pôles de l’ignorance, les deux antithèses de l’erreur. Nous empruntons un tout autre chemin. Nous sommes gnostiques et nous considérons la vie comme un tout intégral.

L’objet est un point dans l’espace qui sert de véhicule à une somme déterminée de valeurs. La Connaissance inspirée nous permet d’étudier l’intime relation existant entre toutes les formes et valeurs de la grande nature.

Le matérialisme dialectique ne connaît pas les valeurs, il se contente d’étudier l’objet. La métaphysique ne connaît pas davantage les valeurs et elle ne connaît pas non plus l’objet.

Nous, gnostiques, nous nous distancions des deux antithèses de l’ignorance et nous étudions l’homme et la nature d’une manière intégrale.

La vie tout entière est énergie déterminée et déterminante. La vie est sujet et objet à la fois.

Le disciple qui veut parvenir à la Connaissance inspirée doit se concentrer profondément sur la musique. La Flûte enchantée de Mozart nous rappelle l’initiation égyptienne. Les neuf Symphonies de Beethoven et plusieurs autres grandes compositions classiques nous élèvent aux mondes supérieurs.

Le disciple, profondément concentré sur la musique, devra s’absorber en elle comme l’abeille dans le miel, produit de tout son labeur.

Lorsque le disciple a atteint la Connaissance inspirée, il doit alors se préparer pour la Connaissance intuitive.

L’Intuition

Le monde des intuitions est le monde des mathématiques. L’étudiant qui veut s’élever au monde de l’Intuition doit être mathématicien ou, du moins, avoir certaines notions d’arithmétique. Les formules mathématiques confèrent la Connaissance intuitive.

L’étudiant doit se concentrer sur une formule mathématique et méditer profondément sur elle. Puis il videra son mental et le « mettra en blanc » ; il attendra alors que son Etre interne lui enseigne le concept renfermé dans la formule mathématique. Par exemple, avant que Kepler ait énoncé publiquement son fameux principe, à savoir que « les carrés des temps des révolutions planétaires autour du soleil sont proportionnels aux cubes de leurs distances au soleil », la formule existait déjà, elle était contenue dans le système solaire, même si les savants ne la connaissaient pas.

L’étudiant peut se concentrer mentalement sur cette formule, vider son mental, s’assoupir avec le mental en blanc et attendre que son propre Etre interne lui révèle tous les secrets merveilleux que renferme la formule de Kepler.

La formule de Newton concernant la gravitation universelle peut également servir pour nous exercer dans l’Intuition. Voici cette formule : « Les corps s’attirent entre eux de façon directement proportionnelle à leur masse et inversement proportionnelle au carré de leur distance ».

Si l’étudiant pratique avec ténacité et avec une suprême patience, son propre Etre interne l’enseignera et l’instruira dans l’oeuvre. Il étudiera alors aux pieds du Maître, il s’élèvera à la Connaissance intuitive.

Imagination, Inspiration, Intuition sont les trois chemins obligatoires de l’Initiation. Celui qui a gravi les trois échelles de la Connaissance directe est parvenu à la Supraconscience.

Dans le monde de l’Intuition nous ne rencontrons que l’Omniscience. Le monde de l’Intuition est le monde de l’Etre, est le monde de l’Intime. Le Moi, le Je, l’Ego ne peut pas pénétrer dans ce monde.

Le monde de l’Intuition est l’Esprit universel de Vie.

Le monde de la Connaissance Imaginative est un monde d’images symboliques. L’Inspiration nous confère le pouvoir d’interpréter les symboles.

Dans le monde de l’Intuition nous voyons le grand Théâtre cosmique et nous sommes les spectateurs. Nous assistons au grand drame de la vie. Dans ce monde, tout le drame qui est représenté sur la scène cosmique se réduit à d’implacables opérations mathématiques. C’est là l’Amphithéâtre de la Science cosmique.

A partir de cette région des mathématiques, nous voyons qu’il existe des masses physiques au-dessus et en dessous des limites de la perception sensorielle externe. Ces masses sont invisibles : seule la clairvoyance permet de les percevoir.

La matière est de l’énergie condensée. Quand la vibration est très lente, la masse est en dessous des limites de la perception sensorielle extérieure. Quand le mouvement vibratoire est très rapide, la masse est au-dessus des limites de la perception sensorielle extérieure. Avec le télescope nous ne pouvons voir que les masses dont le degré de vibration se trouve à l’intérieur des limites de la perception sensorielle externe. Au-dessus et en dessous des limites de perception sensorielle, il existe des mondes, des systèmes solaires et des constellations peuplés de toutes sortes d’êtres vivants.

Ce qu’on appelle matière est de l’énergie qui s’est condensée en une infinité de masses. Ce que peuvent percevoir les sens de la perception externe, c’est très peu.

Le matérialisme dialectique et la métaphysique s’avèrent aujourd’hui tout à fait révolus et dépassés.

Nous, les frères du mouvement gnostique, nous empruntons un chemin différent.

Il est urgent que les hommes de science étudient le Traité de Science occulte du docteur Rudolf Steiner, grand médecin hongrois né en 1861, ami et disciple de Nietzsche et de Ernst Haeckel, et fondateur de la Société anthroposophique.

Il est indispensable que ces amoureux de la science étudient également en profondeur toute la prodigieuse Sagesse orientale qui se déverse comme un fleuve d’or dans les pages immortelles de la Doctrine secrète. Cette oeuvre qui comporte six volumes est un monument de la Sagesse traditionnelle. La grande maîtresse Helena Petrovna Blavatsky est le génial auteur de ce très précieux trésor de l’antique Sagesse.

Ceux qui parviennent à la Supraconscience deviennent de véritables clairvoyants illuminés. Aucun authentique clairvoyant ne se glorifie de ses facultés. Aucun clairvoyant légitime ne dit qu’il est clairvoyant. Lorsqu’un véritable clairvoyant voit quelque chose d’important, il donne son opinion en s’appuyant sur toute sa culture et en faisant preuve d’un suprême respect du prochain. Il ne dit jamais : « Je vois… », mais plutôt : « Nous avons eu l’idée, nous estimons… », ou encore : « Nous avons appris… » C’est ainsi que tous ceux qui ont atteint les cimes ineffables de la Supraconscience se distinguent par leur noblesse, leur humilité, leur modestie.

Il existe un puissant mouvement culturel et intellectuel international connu sous le nom de Agla (Action Gnostique Libératrice d’Amérique). Etudiez les postulats de l’Agla. Lisez le Kundalini Yoga de Sivananda. Méditez sur la grande fraternité universelle préconisée par le Maître Luxemil (Francisco A. Propato). Examinez attentivement les trésors gnostiques.

Ceux qui atteignent les hauteurs de la Supraconscience pénètrent dans l’Amphithéâtre de la Science cosmique.

Le triple chemin de la Science, de la Philosophie et de la Mystique cosmique révolutionnaire nous conduit aux régions ineffables de la Grande Lumière.

La Gnose (ou Gnosis) est supérieurement scientifique, hautement philosophique et transcendantalement mystique.

Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.