Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Le Parsifal Dévoilé

Dans l’œuvre grandiose, Parsifal de Richard Wagner, se trouve l’évangile de la Nouvelle Ere du Verseau.

C’est la doctrine de la synthèse, la Religion primitive de l’humanité, occulte depuis les tristes jours en lesquels la sagesse archaïque, le temple symbolique, fut enseveli par les ruines des Mystères Initiatiques, avec le ténébreux avènement du Kali-Yuga.

Kundry, avec tout l’artifice délicieux de ses enchantements, surgissant du bosquet parfumé pour tenter Fal-Parsi, est la beauté à la Sainte prédestination, pervertie par l’esprit du mal.

Le salut de Kundry est dans la résistance, dans la chasteté du jeune homme, mais elle n’a pas confiance, l’homme fort n’a pas eu d’existence pour elle : les animaux intellectuels sont très faibles.

La précieuse féminité comprend qu’elle pourra se libérer des chaînes de l’esclavage, uniquement quand elle rencontrera sur son chemin un homme suffisamment fort pour la rejeter en plein accouplement sexuel.

Elle connaît Fal-Parsi le jouvenceau, devine sa mission et se refuse à s’éloigner de lui, craignant de le vaincre et très sûre du pouvoir du sortilège.

L’inoubliable beauté, vêtue de tant de raffinement arabe, rusée, commence par l’appeler de son nom Fal-Parsi, et continue ensuite avec la loi des associations intimes, l’emportant finement sur le chemin du sentiment jusqu’à l’origine sexuelle même de son existence.

L’exotique prêtresse de la délicieuse tentation des Mille et Une Nuits, établit une relation passionnelle, dans le centre sexuel du jeune homme dans l’évident propos de le faire tomber, évanoui, entre ses bras impudiques…

La séduction préliminaire des Femmes-Fleurs de Klingsor, le Mage Noir, est également traditionnelle chez les asiatiques. Il n’existe pas de Héros sacré, qui ne soit passé par elle.

Krishna le conducteur de char, transperçant de ses yeux de feu Nysumpa, la Kundry orientale ; chez les Druses Syriens, les sept prêtresses de la tentation tentant de séduire les initiés, constituent en soi la racine fondamentale des études ésotériques.

Le Grand Kabir Jésus, tenté par la Kundry des Mystères Egyptiens, fut certes le Parsifal du pays ensoleillé de Kem.

Et que dirons-nous des femmes-fleurs par lesquelles fut assailli le Grand Maître avec tant d’ardeur, dans la terre des pharaons ?

La pierre de touche, l’Alma-Mater du Grand Œuvre se rencontre dans Kundry, la femme par antonomase, la femme symbole ; sans sa présence nous sommes inévitablement condamnés à l’abîme et à la seconde mort.

Femme adorable ! Tu es sur le sentier du fil du rasoir ! Le rocailleux chemin qui conduit au Nirvana…

Qui me ferait prendre tes blanches mains, pour en presser mon cœur, et les baiser ardemment, tout en écoutant religieusement, de ton amour les très douces et fascinantes paroles… !

Qui me ferait sentir sur ma poitrine, ta tête languissante inclinée, et écouter tes divins soupirs d’amour et de poésie… !

Qui me ferait poser mes lèvres chastes et suaves dans tes cheveux, que tu sentes sangloter mon âme en chaque baiser que je laisserais sur eux… !

Qui me ferait dérober un seul merveilleux rayon de cette lumière de ton calme regard, pour avoir ensuite de quoi illuminer la solitude de mon âme… !

Ô ! Qui me donnerait d’être ton ombre même, cette très douce atmosphère qui baigne ton visage, et pour baiser tes yeux célestes, la larme qui tremble à ton cil.

Et être un cœur tout de joie, nid de lumières et fleurs divines, où dormirait ton âme de colombe, du sommeil virginal de tes amours…

Gundrige, Hérodiade, Kundry, souviens-toi, tu es le secret sentier du Mystère…

Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.

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