Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Lumière venant des Ténèbres

L’opium contient un peu plus de quatre cents éléments actifs, mais les chimistes ne connaissent que quarante-deux éléments. Nous mentionnons maintenant ces quarante-deux éléments :

  1. Morphine
  2. Protopine
  3. Lanthopine
  4. Porphyroïne
  5. Opium ou Narcotine
  6. Paramorphine ou Thébaïne
  7. Phormine ou pseudomorphine
  8. Métamorphine
  9. Gnoscopine
  10. Oléopine
  11. Atropine
  12. Pirotine
  13. Rhéadine
  14. Tiktoutine
  15. Kolotine
  16. Xanthaline
  17. Zoutine
  18. Tritopine
  19. Laudanine
  20. Laudanosine
  21. Podotorine
  1. Arkhatosine
  2. Tokitosine
  3. Liktonosine
  4. Méconidine
  5. Papavérine
  6. Cryptonine
  7. Kadminine
  8. Kolomonine
  9. Koïlononine
  10. Cotarmine
  11. Hydrocotarmine
  12. Opianine (méconine)
  13. Méconoïozine
  14. Listotorine
  15. Phyktonosine
  16. Codéine
  17. Narcéine
  18. Pseudocodéine
  19. Microparaïne
  20. Microthébaïne
  21. Messaïne

L’opium en général ou quelques-uns de ses éléments actifs sont habituellement utilisés par les drogués et vicieux de tout type pour fortifier les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur (la queue de Satan).

Il est urgent de savoir qu’à cause d’une malheureuse erreur de certains individus sacrés, dans un lointain passé, tous les êtres humains ont eu l’abominable organe Kundartigateur (la queue de Satan) développé.

Plus tard, ces individus sacrés ont enlevé à l’humanité l’abominable organe Kundartigateur, en gardant intelligemment le feu sacré dans le chakra coccygien, l’église d’Éphèse, Muladhara, le centre magnétique situé dans l’os coccygien, base de l’épine dorsale.

Les mauvaises conséquences de l’organe Kundartigateur sont constituées par cette légion de diables que toute personne porte dans ses corps lunaires.

Mendeleïev réunit et dressa la liste de tous les éléments actifs de l’opium, en les classant intelligemment selon leurs poids atomiques.

La loi sacrée de l’Heptaparaparshinokh, la loi du Sept, gouverne les sept cristallisations fondamentales de l’opium.

Il est urgent de savoir qu’aux sept cristallisations fondamentales de l’opium correspondent sept autres et à ces sept, d’autres sept, et, en tout, cela fait 49 cristallisations inconnues de la science officielle.

Les sept propriétés indépendantes de l’opium, les sept cristallisations fondamentales, ont certaines propriétés subjectives définies qui correspondent à sept états subjectifs du subconscient humain.

Les sept fois sept cristallisations de l’opium correspondent aux sept fois sept états subjectifs de l’opium, et aux sept fois sept états subconscients de l’être humain.

Dans notre dernier message (1965 : La Science de la Musique), nous avons déjà amplement parlé sur l’opium en relation avec les couleurs et les sons. Aujourd’hui, nous nous proposons seulement d’étudier la relation de l’opium avec les états subjectifs et le subconscient humain.

Si nous voulons détruire les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur en nous-mêmes, nous devons d’abord comprendre que ces mauvaises conséquences se développent dans chacun des quarante-neuf états subconscients de l’être humain.

Il est nécessaire d’expliquer que dans ces quarante-neuf états subconscients de l’être humain nous incluons les états dénommés infraconscients, subconscients, etc.

Tous les diables ou petits Moi qui se forment dans les cinq cylindres de la machine humaine sont les très mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur.

Nous avons déjà dit et nous répéterons que les cinq cylindres de la machine humaine sont : l’intellect, l’émotion, le mouvement, l’instinct et le sexe.

Dans ces cinq cylindres de la machine humaine sont restées pour notre malheur les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur.

Les vicieux de l’opium, les drogués, fortifient malheureusement dans les cinq cylindres de la machine les très mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur.

Dans les quarante-neuf terrains du subconscient humain vivent les petits Moi qui, dans leur ensemble, constituent ce qui s’appelle l’ego, le Moi, le Moi-même, le Soi-même.

Le matériel atomique est différent dans chacun des quarante-neuf terrains subconscients de l’être humain.

L’état psychologique est distinct, différent, dans chacun des quarante-neuf terrains ou régions du subconscient humain.

N’importe quel défaut peut disparaître de la région intellectuelle mais ceci ne signifie pas pour cela que le démon qui le personnifie a cessé d’exister. Ledit démon, avec le défaut qui le caractérise, continue comme une deuxième unité dans la deuxième région subconsciente.

N’importe quel défaut peut disparaître de la deuxième région subconsciente, mais il continue à exister comme une troisième unité dans la troisième région subconsciente et ainsi successivement.

Il existe sept unités primaires et, dans ces sept, existent sept unités subconscientes secondaires ; dans celles-ci existent sept unités tertiaires indépendantes et, dans tout ceci, existent des processus de relation mutuelle, d’influence mutuelle, etc.

Ceci explique le pourquoi de la didactique dans les épreuves cosmiques. Si un initié sort victorieux dans une épreuve déterminée de luxure dans le monde physique, il peut échouer dans la même épreuve comme unité subconsciente secondaire ou tertiaire.

Un initié peut sortir victorieux d’épreuves de luxure dans quarante-huit régions subconscientes et échouer dans la région quarante-neuf.

Les différentes entités ou Moi qui habitent dans les quarante-neuf régions qui correspondent aux quarante-neuf états subjectifs de l’opium commettent habituellement des crimes qui horrifient même quand l’initié a, dans le monde physique, tout d’un saint.

Les entités subconscientes, les Moi qui constituent l’ego, sont de véritables démons indépendants qui ont volé une partie de notre conscience et qui font tout le contraire de ce que nous voulons.

Si, dans le monde physique, nous nous proposons de ne pas forniquer, dans les régions subconscientes secondaires, tertiaires, quaternaires, etc., nous faisons exactement le contraire ; là, on fornique, même quand, dans le monde physique, l’initié est arrivé à la chasteté parfaite.

Le plus grave est cet état d’auto-indépendance avec lequel agissent et vivent ces Moi submergés subconscients.

Le plus grave est de ne pas pouvoir dire : ces entités sont quelque chose d’étranger, de distinct. En réalité, ces entités sont Moi-même.

De nombreux initiés sortent victorieux dans trente ou quarante régions quand on les soumet à des épreuves concernant tel ou tel défaut, mais dans les autres régions subconscientes, ils échouent malheureusement.

Il est clair que tant que ces entités subconscientes, submergées, continueront à exister dans les quarante-neuf régions subconscientes, nos défauts continueront à exister.

Il est urgent de comprendre chaque défaut, non seulement au niveau intellectuel, mais aussi dans chacun des quarante-neuf départements subconscients du mental.

Le problème le plus grave surgit en nous quand, bien que nous ayons compris un défaut dans les quarante-neuf terrains subconscients du mental, nous échouons quand nous sommes soumis à des épreuves.

L’épreuve ratée nous indique que nous avons encore le défaut que nous voulons annihiler.

Il est clair que si le Moi qui personnifie ce défaut que nous voulons désintégrer continue à exister dans n’importe laquelle des régions subconscientes, le résultat est l’échec dans l’épreuve.

Seule la Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, peut nous aider dans ce cas, en extrayant, en faisant sortir de nos corps lunaires, le défaut en personne, c’est-à-dire le Moi qui le personnifie.

Sans la Mère divine, il devient impossible d’extraire des régions subconscientes profondes les défauts cachés personnifiés dans les petits Moi submergés subconscients.

Kundalini est une parole composée qui se divise en deux : Kunda, qui nous rappelle l’abominable organe Kundartigateur ; Lini, qui signifie fin.

Kundalini signifie fin de l’organe Kundartigateur ; avec la Kundalini, les très mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartigateur se terminent. Nous avons déjà dit et nous répéterons de nouveau que dans le Moi pluralisé sont personnifiées ces mauvaises conséquences de l’organe ténébreux cité.

Celui qui veut dissoudre le Moi pluralisé doit abandonner l’amour-propre et la surestimation de soi-même. Ceux qui vivent très attachés à eux-mêmes, ceux qui s’aiment trop eux-mêmes, ne pourront jamais dissoudre le Moi pluralisé.

La vie pratique, la vie sociale, est le miroir grandeur nature dans lequel nous pouvons nous autodécouvrir. Dans la vie sociale, nos défauts cachés ressortent, affleurent spontanément, et si nous sommes en état d’alerte, alors nous les voyons, nous les découvrons.

Tout défaut caché doit être soumis à de terribles analyses intellectuelles et, après l’avoir compris profondément, il faut alors l’étudier et le comprendre au moyen de la méditation dans tous les terrains du subconscient du mental.

La compréhension conduit l’initié à des régions subconscientes où nous sommes comme des feuilles qu’emporte le vent, impuissants, incapables d’éliminer le défaut découvert ; alors, nous avons besoin de demander de l’aide à la divine Mère Kundalini. Elle seule peut extraire des profondeurs subconscientes le démon qui personnifie tel ou tel défaut. Elle nous aide et précipite aux mondes enfers l’entité submergée qui personnifie le défaut que nous voulons réduire en poussière.

Les entités subconscientes submergées de nos défauts doivent entrer peu à peu dans les mondes enfers avec l’aide de la divine Mère Kundalini.

Les gens convoitent des vertus sans comprendre que la convoitise de n’importe quel type fortifie le Moi pluralisé et nombreuses sont les personnes qui s’autotrompent en convoitant de ne pas être convoiteur.

Nombreuses sont les personnes qui convoitent la vertu de la douceur. Ces pauvres gens ne veulent pas comprendre que ce soit seulement en comprenant les processus de la luxure dans tous les départements subconscients que naît en nous la vertu de la chasteté.

L’orgueil a l’habitude de se déguiser avec la tunique de l’humilité et nombreuses sont les personnes qui convoitent la vertu de l’humilité sans comprendre que c’est seulement en faisant la dissection de l’orgueil dans tous les niveaux subconscients du mental que naît en nous, de façon naturelle et simple, la fleur exotique de l’humilité.

L’envie est le ressort secret de toute la machinerie sociale et nombreux sont les gens qui convoitent la vertu de la joie pour le bien d’autrui. Ces gens ne veulent pas comprendre que c’est seulement en comprenant les processus infinis de l’envie dans tous les départements subconscients du mental que naît en nous la vertu de la joie pour le bien d’autrui.

De nombreux paresseux convoitent la vertu de l’activité, mais ils ne veulent pas comprendre que c’est seulement en comprenant les processus de la paresse dans tous les terrains du mental que naît en nous la diligence, l’activité.

De nombreux gloutons convoitent la vertu de la continence, de la tempérance, mais ils ne veulent pas se rendre compte que c’est seulement en comprenant les processus de la gloutonnerie dans les différents couloirs et détours du mental que naît en nous, de façon naturelle et spontanée, la nécessité de manger peu et d’être mesuré dans la boisson.

La colère a l’habitude de se déguiser avec la toge du juge ou avec le sourire amer. Il existe de nombreuses personnes qui ne convoitent pas d’argent, de position sociale, etc., mais elles convoitent des vertus, des honneurs, le Ciel, des pouvoirs psychiques, etc.

Il existe des personnes terriblement chastes au niveau intellectuel, mais horriblement fornicatrices dans les différentes régions subconscientes.

La fornication a l’habitude de se déguiser avec le compliment à la demoiselle qui passe dans la rue ou avec la conversation « soi-disant » très sérieuse avec la personne du sexe opposé, ou avec le prétexte d’amour pour la beauté, etc.

Il existe de nombreuses personnes qui n’envient pas d’argent, de positions sociales, de postes, d’honneurs, de choses, mais qui envient les saints, ils convoitent leurs vertus pour arriver aussi à être saints.

Il existe des gens qui s’habillent humblement, mais ils ont des orgueils sublimes, ils se présument simples, ils ne font ostentation de rien et ils cachent leur orgueil non seulement aux autres mais aussi à eux-mêmes.

Quelques gloutons cachent leur gloutonnerie avec l’air de gens simples de dimanche et de journée de campagne, d’autres essaient de justifier leur défaut en disant qu’ils ont besoin de bien s’alimenter pour travailler, etc.

Chaque défaut est multiforme et, dans les régions subconscientes, il se trouve représenté par de multiples entités subjectives ou petits Moi qui vivent à l’intérieur de nos corps lunaires et se projettent dans les régions ou terrains subconscients du mental.

C’est seulement avec la compréhension de fond et avec l’aide de la divine Mère Kundalini que nous pouvons éliminer ces Moi de nos corps lunaires.

L’initié, avec l’aide de la mère divine, a besoin non seulement d’éliminer le désir, mais aussi l’ombre du désir et même, le souvenir de cette ombre.

Les gens confondent la passion avec l’amour ; il est très difficile de trouver dans la vie un couple de vrais et légitimes amoureux. L’unique chose qui existe dans le monde, ce sont des couples de passionnés. La passion se déguise avec les vêtements de l’amour et dit des délices et des choses de paradis.

Il est possible qu’il existe dans le monde quelques couples de vrais amoureux qui s’aiment et s’adorent, mais, cette sorte de cas, nous devons la chercher avec la lanterne de Diogène.

N’importe quel passionné peut jurer qu’il est amoureux, qu’il aime, et même se marier et vivre de nombreuses années, ou toute la vie, convaincu d’être amoureux, totalement trompé par le venin de la passion.

Les gens communs et ordinaires admettront difficilement ces affirmations, mais tout initié sait ceci et le comprend quand il est soumis à de rigoureuses épreuves dans les différents terrains subconscients.

Le chemin de la lumière est très étroit, resserré, et difficile et, pour cette raison, on l’appelle le sentier du fil du rasoir.

Dans le cercle exotérique ou public de l’humanité, il existe de nombreuses personnes qui étudient le pseudo-occultisme, mais il est très rare de trouver une personne sérieuse qui, en vérité, soit résolue à travailler à son Autoréalisation intime.

Dans la pratique, nous avons pu constater que l’unique chose qui intéresse les gens, c’est de se divertir, et ils ont fait de tout ceci une nouvelle forme de distraction.

Partout abondent les papillonneurs qui aujourd’hui sont avec une école et demain avec une autre, qui aujourd’hui s’enthousiasment pour un enseignement et demain pour un autre.

Tous les papillonneurs que nous avons connu perdent malheureusement leur temps et meurent sans s’être autoréalisés.

À l’intérieur du mental existe le centre accumulateur, le centre qui veut seulement accumuler des théories, des données, des distractions, etc. ; ce centre est le Moi pluralisé.

Les distinctes entités du Moi jouissent en accumulant, elles veulent se divertir ; quand une de ces entités s’enthousiasme pour le sentier du fil du rasoir, elle est bientôt remplacée par une autre entité qui ne veut rien savoir de ce sentier, et alors nous voyons que la personne entre dans une autre école, en abandonnant le chemin.

Le Moi pluralisé est le pire ennemi de l’Autoréalisation intime ; le plus grave est la forme subtile de la tromperie. Celui qui abandonne le sentier du fil du rasoir croit fermement être sorti de l’erreur et avoir trouvé le vrai chemin.

Tout étudiant gnostique qui veut vraiment acquérir un centre permanent de conscience pour avoir une continuité de propos et atteindre l’Autoréalisation intime doit dissoudre le Moi pluralisé, éliminer de ses corps lunaires les différentes entités subconscientes submergées qui se fabriquent de moment en moment dans les cinq cylindres de la machine humaine.

C’est seulement en nous déségoïstisant que nous nous individualisons et c’est seulement en possédant une vraie individualité que nous cessons de papillonner, que nous acquérons le sérieux et la continuité de propos. Il est nécessaire d’abandonner le défaut orgueil de nous croire saints, parce que, dans ce monde, il est très difficile de trouver un saint.

Tous, nous avons les mêmes défauts et ceux qui n’ont pas un défaut déterminé dans une direction l’ont dans une autre, tous, nous paraissons faits du même tissu.

Nous ne devons pas oublier la relation intime qui existe entre les quarante-neuf états subconscients de l’opium et les quarante-neuf états subjectifs de l’animal intellectuel appelé homme.

La nature parle partout et les sept fois sept états subjectifs de l’opium se trouvent dans l’homme.

Nous avons besoin de réduire le Moi en poussière, et ceci est seulement possible à base de compréhension de fond et avec l’aide de la divine Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.

Ce chapitre est tiré de Lumière venant des Ténèbres (Message de Noël 1966-1967, nommé par les élèves « Le Collier du Bouddha ») par Samael Aun Weor.