Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Lumière venant des Ténèbres

Très chers frères gnostiques :

Ce soir, nous célébrons tous avec une immense allégresse le Noël de 1966, et il devient urgent d’étudier très à fond les mystères christiques.

À l’aube du grand jour cosmique, le Premier Logos, le Père, dit au Troisième Logos, l’Esprit-Saint : « Allez, fécondez mon épouse, la matière chaotique, la Grande Mère, pour que surgisse la vie ; alors tu verras. » Ainsi parla le Père ; le Troisième Logos s’inclina révérencieusement, et l’aurore de la création se leva.

Dans les sept temples du chaos travaillèrent les Cosmocréateurs, l’armée des constructeurs de l’aurore, l’armée des Élohim, le Troisième Logos.

Trois forces sont indispensables pour toute création : la force positive, la force négative et la force neutre.

Devant l’autel du temple, un Élohim se polarisa de façon masculine, positive et un autre de façon féminine, négative.

Le sol bas du temple, le chœur des Élohim, représenta la forme neutre.

Cet ordre des trois forces resta ainsi établi dans chacun des sept temples du chaos primitif.

Le divin homme chantait, la divine femme chantait, et le chœur des Élohim chantait.

Toute la liturgie des sept temples fut chantée et la Grande Parole rendit fécond le ventre de la Grande Mère Divine.

« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. »

« Il était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui et, sans lui, rien ne fut. Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean l:1-4)

Le Verbe rendit fécondes les eaux de la vie, et l’univers dans son état germinal surgit splendide dans l’aurore.

L’Esprit-Saint féconda la Grande Mère et le Christ naquit. Le Deuxième Logos est toujours le Fils de la Vierge Mère.

Elle est toujours vierge avant l’accouchement, pendant l’accouchement et après l’accouchement. Elle est Marie, Isis, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, etc.

Elle est le chaos primitif, la substance primordiale, la matière première du Grand-Œuvre.

Le Christ cosmique est l’armée de la Grande Parole, et il naît toujours dans les mondes, et il est crucifié dans chacun d’eux pour que tous les êtres aient de la vie et l’aient en abondance.

Mes frères : Observez l’Astre-Roi dans son mouvement elliptique. Le Soleil se déplace du sud au nord et du nord au sud. Quand le Soleil avance vers le nord, on célèbre la naissance de l’Enfant soleil. Il naît le 24 décembre à minuit pour poindre à l’aube du vingt-cinq.

Si le Christ-Soleil n’avançait pas vers le nord, toute la Terre se convertirait en une grande masse de glace et toute vie périrait, mais le Dieu Soleil avance vers le nord depuis le 24 décembre pour animer et donner chaleur et vie à toutes les créatures.

L’Enfant soleil naît le 24 pour poindre à l’aube du 25 décembre et il se crucifie à l’équinoxe de printemps pour donner vie à tout ce qui existe.

Le fixe de sa naissance et le variable de sa mort ont toujours dans toutes les théologies religieuses une profonde signification.

Faible et déshérité naît l’Enfant soleil dans cette humble étable du monde et dans l’une de ces très longues nuits de l’hiver, quand les jours sont très courts dans les régions du nord.

Le signe de la Vierge céleste s’élève à l’horizon à l’époque de Noël et ainsi naît l’Enfant pour sauver le monde.

Le Christ-Soleil se trouve entouré de dangers durant l’enfance, et il est de toute évidence bien clair que le règne des ténèbres est beaucoup plus long que le sien les premiers jours, mais il vit, malgré tous les terribles dangers qui le menacent.

Le temps passe, les jours se prolongent cruellement et l’équinoxe de printemps et la Semaine Sainte arrivent, le moment de croiser, d’un extrême à l’autre, l’instant de la crucifixion du Seigneur dans notre monde.

Le Christ-Soleil se crucifie sur notre planète Terre pour donner vie à tout ce qui existe. Après sa mort, il ressuscite dans toute la création et mûrit alors le raisin et le grain. La Loi du Logos est le sacrifice.

Ceci est le drame cosmique qui se répète de moment en moment dans tout l’espace infini, dans tous les mondes, dans tous les soleils.

Ceci est le drame cosmique qui est représenté dans tous les temples de l’Égypte, de la Grèce de l’Inde, du Mexique, etc.

Ceci est le drame cosmique qui est représenté dans tous les temples de tous les mondes de l’espace infini.

L’aspect secondaire de ce grand drame correspond avec une entière exactitude à tout individu sacré qui, au moyen de la révolution de la conscience, atteint l’Initiation Vénuste et se convertit en Héros solaire.

Ce chapitre est tiré de Lumière venant des Ténèbres (Message de Noël 1966-1967, nommé par les élèves « Le Collier du Bouddha ») par Samael Aun Weor.