Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Doctrine Secrète de l’Anahuac

Aztlan, Avalon, mystérieuse montagne magnétique, insolite demeure des Fils du Crépuscule (Bouddhas de Compassion, Dhyani-chohans, Serpents de la Sagesse, Pitris ou Pères Précepteurs de l’humanité, Anges des étoiles, Constructeurs, Vigilants, Étoiles-Yazatas des zoroastriens, etc.).

Terre de l’Aurore, Séjour impérissable, Paradis céleste au-delà des mers inconnues du Pôle Nord.

Ineffable Citadelle du Soleil enveloppée d’incommensurables splendeurs, Ile Blanche, Contrée de l’Amour, Terre d’Apollon…

Cet Éden de la quatrième coordonnée, inébranlable continent au milieu du grand océan, brille magnifiquement dans le Septentrion.

« La Terre Sacrée ne peut être atteinte ni par voie de terre, ni par voie de mer », répète avec véhémence la tradition hellénique.

« Seul l’envol de l’Esprit peut y conduire », disent avec une grande solennité les vieux sages du monde oriental.

Incontestablement, « Ceux qui resplendissent d’yeux perspicaces », les Adeptes de la Religion-Sagesse, n’ont jamais perdu le contact avec la Terre de nos ancêtres.

Réitérons l’énoncé irréfutable à savoir qu’il est possible de franchir instantanément la barrière de la vitesse de la lumière pour voyager avec le corps physique à travers la dimension inconnue jusqu’à la lointaine Thulé.

Le chemin qui conduit à Aztlan, la Terre Solaire, où vivent heureux les Mexi-Tin ou Medjins, Djinns, Jinas ou Génies extraordinaires des peuples arabes, aztèques et mexicains, est coupé depuis de longues années déjà, et sa partie située de ce côté-ci est maintenant obstruée par d’épais halliers et des rochers broussailleux peuplés de monstres invincibles, par des dunes de sable et des lagunes sans fond, par d’impénétrables étendues de laîches et de roseaux où perdrait la vie quiconque tenterait une entreprise aussi téméraire.

On ne peut dire que très peu de choses de cette Terre exotique et sacrée, si ce n’est, peut-être, que selon une antique expression poétique, l’Étoile Polaire fixe sur elle son regard vigilant, de l’aurore jusqu’à la fin du crépuscule d’une journée du Grand Souffle.

Incontestablement, l’Ile Sainte est le berceau du premier Homme et la demeure du dernier mortel divin, choisi comme Shista pour la semence de la future humanité.

Le Peuple Aztèque, autrefois conduit par les Génies Tutélaires ou Jinas de « l’Insula Avalonis » (l’Ile d’Avalon), atteignit les lagunes de Mexico.

Parallèle exact de ce récit, nous retrouvons dans la Bible hébraïque l’histoire de Moïse guidant le Peuple d’Israël à travers le désert jusqu’à la Terre Promise.

Prototype du Juif errant, les peuples Jinas des Tuatha sont dans un éternel exode analogue à celui des Juifs d’une part, et des Mexicains d’autre part. Incontestablement, les Tuatha De Danann sont retournés à la verte Érin en état de Jinas.

On dit qu’ils sont arrivés d’Avalon ou du Ciel et qu’ils ont apporté à l’Irlande certains symboles sacrés.

Il n’est pas superflu de rappeler la Pierre Philosophale, la Lance d’Achille, l’Épée Flamboyante, la Coupe d’Hermès et de Salomon.

L’Aztlan aztèque, Avalon est la contrée de l’amour, la Terre de Feu où vit heureux le Frère Jean. Parole improfanable, Logos, Voix, I E O U A N, YEUAN (Jean), désignant non pas un homme, mais toute une Dynastie Solaire.

La première race humaine qui vivait autrefois dans Asgard, l’Ile de Cristal, la Demeure des Dieux, la Terre des Ases, était incontestablement mi-éthérique, mi-physique.

Le Prologos orphique, prégénétique, a déposé dans « l’Homme Cosmique » terrestre de précieuses facultés et de grands pouvoirs.

Produit merveilleux d’incessantes évolutions et transformations qui sont parties autrefois du stade germinal primitif, la première race a surgi des dimensions supérieures, complète et parfaite.

« Tout procède de Prabhavapyaya, de l’évolution intelligente des principes créateurs et conscients des Dieux saints. » – H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, vol.2

Ainsi donc, nous devons commencer par bien étudier la création primordiale avant de pouvoir comprendre tous les processus évolutifs et involutifs de la nature.

La première race n’a incontestablement jamais eu d’instruments rudimentaires ni de Feux primitifs.

Pour le bien de la Grande Cause, nous émettrons solennellement l’énoncé suivant :

« Avant que la première race humaine ne sorte de la quatrième coordonnée pour se rendre visible et tangible dans la région tridimensionnelle d’Euclide, il a fallu qu’elle passe par une gestation complète à l’intérieur de la Jagad-Yoni, la “Matrice du Monde”. »

Extraordinaire humanité originelle, Androgynes sublimes et terriblement divins ; Êtres ineffables au-delà du bien et du mal.

Prototypes d’éternelle perfection pour tous les temps ; gens admirables dotés d’un corps indestructible, élastique et ductile.

Adam-Kadmon, l’Être « masculin-féminin » du premier récit de la Création (Genèse 1:27) était indubitablement la Cour Céleste même des Élohim, dont la tangible réalité se manifestait alors à travers l’eurythmie superlative de leur corps.

Il est ostensible que tous ces très grands Êtres étaient les Feux Sacrés personnifiés des Pouvoirs les plus occultes de la Nature.

Ces êtres « nés par eux-mêmes », magistraux, accomplis, possédaient entendement, intelligence et volonté.

Chacune de ces insurpassables créatures avait incarné son Esprit individuel et elle le savait.

Ce fut l’Âge du Fissiparisme ; ces délicieuses créatures se reproduisaient au moyen de l’acte sexuel Fissipare.

« Tel qu’on peut le voir dans la division en deux du point homogène du protoplasme, connu aussi sous le nom de monère ou amibe. »

« Tel aussi qu’on peut le voir dans la division de la cellule nucléaire, le nucleus se rompant en deux sous nucleus, lesquels, ou bien se développent à l’intérieur de la paroi cellulaire originelle, ou la rompent et se multiplient à l’extérieur comme des entités indépendantes. » – H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, vol.2

De même, c’est selon un mode similaire que ces organismes androgynes se divisaient en deux pour se multiplier à l’extérieur en tant qu’entités indépendantes.

À l’Ère du Fissiparisme, chacun de ces événements au cours desquels s’effectuait la reproduction originelle, primordiale, était célébré dans des Rituels et des Fêtes… La Terre tout entière resplendissait alors glorieusement du sublime éclat d’un bleu intense…

Il n’est pas superflu de préciser que durant cet antique Âge d’Or, l’Ile de Cristal, la Terre d’Apollon, se trouvait, à cause de la révolution périodique des axes du monde, dans la zone équatoriale.

Race superlative et divine d’Androgynes « plus-que-parfaits ». L’Ouragan (du vocable Maya Huracan qui fut par la suite adopté par les langues européennes), qui signifie pour les Hiérophantes aztèques : « Vent », « Souffle », « Parole », « Verbe », totalement incarné dans ces excellentes créatures, a fondé dans l’Ile de Cristal la civilisation des Ases.

« Et Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il les créa ; homme et femme il les créa. » – Genèse 1:27

Vénuste paradisiaque incomparable, beautés androgynes délicieuses, à l’image et à la ressemblance de Tepeu-Gucumatz (Dieu).

De la première race émana la seconde, la race de l’Hyperborée, dont les individus se reproduisaient par gemmation ou bourgeonnement ; ces immenses populations habitaient autrefois dans les diverses régions du Septentrion.

Il est écrit en lettres d’or dans les pages immortelles du Livre de la Vie, que de cette seconde classe d’Androgynes divins a procédé à son tour la troisième Race-Racine, les « Doubles », géants hermaphrodites imposants, colossaux, dont le système reproducteur était celui de l’oviparité. La civilisation Lémurienne a merveilleusement fleuri sur le continent Mu ou Lémurie, terre volcanique dans l’océan Pacifique.

Après que l’humanité hermaphrodite se fût séparée en sexes, transformés par la nature en machines porteuses de créatures, la quatrième Race-Racine surgit sur la scène géologique de l’Atlantide, située dans l’océan qui porte son nom.

Atlas, le plus ancien des astrologues, fut son Roi… L’esprit poétique des Fils de l’Hellade l’imagina, pour cette raison, tel un géant qui soutenait sur son dos, et non sur son puissant esprit, la mécanique céleste.

Les fils de cette race, les Titans, prétendirent escalader le Ciel… mais Dieu les confondit, et une nuit la mer et le tonnerre mugirent effroyablement. L’Europe fut secouée, et au moment où le tumulte la réveilla, toute tremblante, elle ne voyait plus le monde frère… Il ne resta que le Teide pour dire à l’humanité : ici a existé un jour Atlantide, la fameuse !

Or, notre actuelle Race-Racine, la cinquième, constituée des multitudes aryennes qui habitent la face de la Terre, séparées de leur tronc paternel (les Atlantes), a déjà un peu plus d’un million d’années d’existence et se trouve à la veille de son annihilation totale.

Chaque Race-Racine donne sept sous-races, chaque sous-race possède à son tour sept ramifications que l’on peut appeler « branches » ou « familles » raciales, les petites tribus, rejetons ou bourgeons de ces dernières, sont innombrables et dépendent de l’action du Destin.

L’Ile de Cristal, l’Aztlan aztèque, est donc le Paradis Terrestre, la Terre de nos Pères ; c’est là que vivent les ancêtres de toutes les races humaines.

Ce chapitre est extrait de La Doctrine Secrète de l’Anahuac (1974) de Samael Aun Weor.